McGill en français
Visages mcgillois – Spécial Acfas
J’organise le 85e congrès à McGill
Nom : Amélie Côté
Titre : Coordonnatrice pour l’évènement
Je travaille à McGill depuis presque deux ans, d’abord en tant que conseillère en relations internationales, et maintenant, comme coordonnatrice pour la tenue sur le campus, en mai 2017, du 85e congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir, l’Acfas. Il s’agit du plus important congrès scientifique multidisciplinaire de la francophonie avec près de 6 000 participants du Québec, du Canada et d’ailleurs.
Aux relations internationales, j’ai notamment pu constater l’ampleur des collaborations de recherche et la vivacité des ententes pour la mobilité étudiante avec des universités francophones à l’étranger, de même que l’intérêt marqué, principalement d’institutions françaises, belges et suisses, pour mettre en place un large éventail de projets communs.
Quant à l’organisation du congrès de l’Acfas à McGill, celle-ci a nécessité pendant plus d’un an une forte mobilisation des chercheurs de notre université qui font de la recherche en français ou qui souhaitent créer des liens avec leurs pairs francophones. Grâce au soutien de l’administration et des facultés, et au travail des 83 membres du comité scientifique, tous de McGill, la réponse a été fort positive et une soixantaine des quelques 210 colloques scientifiques du congrès sont organisés par des chercheurs de McGill, sans compter les présentations de nombreux étudiants des 2e et 3e cycles.
Par ailleurs, pour l’occasion, le grand public montréalais est convié sur le campus et à la ferme Macdonald à participer à une dizaine d’activités gratuites de médiation scientifique offertes en français par des équipes de McGill portant, entre autres, sur la neuroscience, l’agroalimentaire, l’aménagement urbain et les transports, la musique et la technologie, ainsi que l’innovation municipale. L’université est particulièrement heureuse d’être l’hôte cette année de cette grande fête du savoir francophone dans le contexte des célébrations du 375e anniversaire de notre ville et du 150e anniversaire du pays, autant de raisons pour réaliser une édition exceptionnelle!
J’enseigne, j’interviens et je fais partie du comité organisateur
Nom : Céline Le Bourdais
Faculté/École : Département de sociologie
Je m’intéresse aux bouleversements profonds que les familles ont connus au cours des 40 dernières années. Dans mes cours ou dans le cadre de la direction de thèses et de mémoires, j’incite les étudiants à réfléchir sur les répercussions de ces changements sur la vie des individus et sur les enjeux qu’ils soulèvent pour la société. J’enseigne également les méthodes statistiques qui constituent un outil précieux pour mesurer l’ampleur des transformations sociales.
Ayant profité à maintes reprises de la tribune unique qu’offre le congrès de l’Acfas pour diffuser ma recherche et établir des collaborations, c’est avec grand plaisir que j’ai accepté de coprésider le comité scientifique cette année.
Pendant la semaine du congrès, je serai fort occupée. En plus de participer aux activités officielles du congrès, j’organise avec trois postdoctorantes un colloque sur « Le partage des rôles dans la famille : une transition inachevée ». Je présiderai une session sur les « dynamiques familiales » lors du colloque « L’apport longitudinal dans l’analyse des inégalités ». J’interviendrai également à la table ronde d’un colloque qui réfléchit sur la décision de publier en anglais ou en français, une question qui m’interpelle particulièrement comme francophone.
Le congrès de l’Acfas offre une occasion privilégiée de faire des découvertes et des rencontres.
J’espère vous y croiser!
Céline Le Bourdais est professeure et directrice du Département de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en statistiques sociales et changement familial.
J’enseigne, je présente et je fais partie du comité organisateur
Nom: Michel L. Tremblay
Faculté : Faculté de médecine, Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman
C’est en français à l’Université de Sherbrooke que j’ai débuté ma carrière scientifique. Jeune étudiant en virologie, j’ai participé à mon premier congrès de l’Acfas il y a presque 40 ans. C’est à cette occasion que j’avais entendu pour la première fois le Dr Armand Frappier, un pionnier de la recherche médicale au Québec déjà retraité, donner une conférence sur l’avenir de la recherche biomédicale.
Son enthousiasme contagieux avait alors solidifié mes intentions de poursuivre ma carrière scientifique. De façon surprenante, c’est à la suite de mes études supérieures en Ontario et aux États-Unis que j’ai mieux connu l’Université McGill. La réputation mondiale de ses chercheurs et de ses étudiants, et son superbe campus au centre d’une ville francophone ont été les raisons majeures de mon retour à Montréal. À leur tour, mes étudiants ont fait des découvertes importantes et grâce à eux et à cet environnement scientifique, j’ai reçu, en 2015, le Prix du Québec qui porte le nom du Dr Frappier, le prix Armand-Frappier.
En prenant le rôle de coprésident scientifique du congrès de l’Acfas 2017 à l’Université McGill, je ferme donc la boucle d’un voyage scientifique de 40 ans. Mon engagement à l’Acfas 2017 me permet de redonner les plaisirs reçus d’un grand scientifique et d’une organisation remarquable de promotion de la science francophone à une institution universitaire exceptionnelle à qui je dois la possibilité de vivre cette passion de la recherche scientifique.
J’étudie et j’organise un colloque
Nom : Mariève Isabel
Faculté/École : Département de langue et littérature françaises (DLLF)
McGill occupe une grande place dans ma vie depuis 2000. J’y ai fait toutes mes études de 1er, 2e et 3e cycles. L’interdisciplinarité, tout comme le français, sont essentiels à mes recherches sur l’imaginaire environnemental au Québec.
Candidate au doctorat au DLLF, je suis aussi chargée de cours. J’enseigne entre autres à l’École d’environnement de McGill pour le programme d’été Montreal’s Urban Sustainability Experience, dans lequel nous étudions les initiatives de développement durable à Montréal et l’histoire environnementale.
Au fil des années, McGill aura été un merveilleux laboratoire pour acquérir une multitude d’expériences enrichissantes, tant en français qu’en anglais : associations étudiantes et gouvernance universitaire, projets et comités environnementaux, média et relations publiques, etc. Forte de ces expériences en communication, mon nouveau projet, Histoire de s’inspirer, est un blogue qui porte sur l’environnement par le biais d’histoires inspirantes.
Ma plus récente implication est pour l’Acfas. Avec Yvonne Hung du McGill Writing Centre, pour lequel je travaille comme instructrice, nous organisons le colloque « Produire et partager le savoir en français : situation actuelle, enjeux et défis », un sujet au cœur même de la mission de l’Acfas.