Vivre McGill en français – Le jour du prof de français

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français, l’Université McGill tient à souligner le travail exceptionnel de ses profs de français langue seconde (FLS) et ce, dans l’ensemble des programmes de langue offerts sur les campus et dans la communauté. 

 

Les doyennes Lisa Shapiro et Carola Weil témoignent. 

 

Lisa Shapiro 

Doyenne de la Faculté des arts 

 

À la Faculté des arts de l’Université McGill, l’importance accordée à l’apprentissage du français comme langue additionnelle se reflète dans la portée du Centre d’enseignement du français (CEF). 

Desservant  la population étudiante avec quelque 2000 inscriptions chaque année, le CEF propose 30 cours à la pédagogie innovante, ainsi qu’une programmation variée incluant la célèbre Francofête, des activités de découverte de Montréal – du Vieux-Montréal au Marché Atwater – de la langue et de la culture québécoises, en passant par les ateliers de préparation à l’embauche et les cercles de conversation. Ayant à cœur de former les générations de demain, le CEF offre également des cours spécialisés aux étudiant·es suivant une formation professionnelle dans le domaine de la santé et du travail social.

Apprendre le français permet à nos étudiant·es de vivre pleinement leur expérience mcgilloise, de mieux s’intégrer dans la ville et de s’engager dans le marché du travail francophone ou bilingue. Mais n’oublions pas que l’apprentissage d’une langue additionnelle concourt à des facultés cognitives aiguisées tout en ouvrant de nouvelles perspectives dans la manière de s’exprimer dans nos langues premières que nous tenons trop souvent pour acquises !
 

Le Jour des profs de français est l’occasion parfaite de nous le rappeler en mettant en lumière le travail remarquable que les professeur·es du CEF accomplissent avec ferveur auprès de la communauté étudiante mcgilloise. 


Carola Weil 

Doyenne de l’École d’éducation permanente 

 

À l’École d’éducation permanente de McGill (ÉÉP), l’apprentissage du français a toujours fait partie de notre offre académique. Une telle compétence est essentielle si l’on veut bénéficier pleinement de l’environnement unique que nous offrent Montréal, le Québec et le reste de la francophonie.

Le français à l’École, c’est plus de 2600 inscriptions par année, que ce soit pour nos cours crédités ou non crédités, sur mesure, en ligne ou en personne. Nous comptons en effet une variété de programmes de langue française, tels que le certificat de compétence – Français pour la communication professionnelle, ouvert au grand public et à un large bassin d’étudiant·es du 2e et 3e cycles, Mon français, pour le personnel académique, French@Work, pour le personnel administratif et la communauté, Français pour le domaine de la santé, pour les professionnels et futurs professionnels de la santé.

Et derrière toutes ces offres, il y a une équipe académique chevronnée dont le travail ne se limite pas à la formation et à l’acquisition de compétences linguistiques; une véritable passion pour la langue française et la culture francophone les anime. Grâce à leur dévouement, des milliers de personnes se découvrent un amour pour la francophonie.

 À tous et à toutes, merci, merci de faire une différence dans le parcours de nos étudiants et de nos étudiantes. 

 

 


Entrevue avec Maëla Dube – Commissaire aux affaires francophones

Vivre McGill en français a rencontré la nouvelle Commissaire aux affaires francophones (CAF) de l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM). Elle nous parle de son mandat mais aussi de ses projets phares pour l’année à venir.


Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter comme Commissaire aux affaires francophones de l’association étudiante de l’université McGill?

 

Je souhaitais m’investir dans la vie étudiante associative, et ayant vécu dans diverses communautés francophones (en France, en Suisse et au Québec), le rôle de Commissaire aux affaires francophones m’a tout de suite attiré!

 

Pourriez-vous nous décrire votre mandat en quelques mots?

 

En tant que Commissaire aux affaires francophones de l’AÉUM, je préside la Commission aux Affaires Francophones (CAF) qui réunit tous les groupes francophones qui souhaitent y participer. La CAF a pour but notamment de soutenir la communauté étudiante francophone et de promouvoir la diversité de la francophonie sur le campus.

 

Quels sont les dossiers prioritaires pour l’année 2024-2025?

 

L’un des plus grands projets de cette année fut l’écriture de la politique des affaires francophones de l’AÉUM qui est la première politique de l’AÉUM entièrement rédigée en français à être adoptée! Ce succès va nous permettre de promouvoir la CAF et ses membres, et d’entreprendre des projets comme «Les Pipelettes»: un projet de rencontres et échanges interuniversitaires en français!

 

Lequel vous tient particulièrement à cœur et pourquoi?

 

Le plus important pour moi cette année c’est de permettre aux groupes francophones d’échanger et collaborer entre-eux afin d’augmenter leur visibilité auprès de la communauté étudiante francophone.

 

Pouvez-vous nous parler des projets et initiatives en cours en ce moment pour le fait français?

 

Cette année j’ai la chance de travailler avec de nombreux groupes francophones (et la liste continue de s’agrandir!), tel que le journal étudiant Le Délit, le collectif de poésie La Collation, la revue littéraire Lieu Commun, le Club de débat francophone, l’Association des Étudiants Français de McGill, l’association étudiante de médecine Clinical French Club, et l’Association des Étudiant.e.s en Droit. Les réunions de la CAF permettent à ces groupes de se rencontrer et leur offrent la possibilité de collaborer sur des projets communs.

 

S’adressent-ils uniquement aux francophones ou aussi aux francophiles et comment?

 

La CAF vise non seulement à soutenir la communauté francophone et à défendre ses droits, mais aussi à promouvoir la francophonie, en soutenant les initiatives qui encouragent l’apprentissage du français par exemple.

 

Quel type de questions ou demandes recevez-vous des membres de l’association?

 

La plupart des groupes ou membres de la communauté étudiantes francophones me contactent pour s’informer des activités ou groupes dédiées à la francophonie disponibles sur le campus, mais aussi pour des demandes de subvention pour des projets en lien avec la francophonie.

 

Quel serait votre plus grand souhait pour l’année à venir?

 

Un des grands défi de la CAF pour cette année c’est la création d’une cotisation qui permettrait d’assurer la longévité de ses projets!

 

Si vous avez la moindre question ou demande pour la CAF, vous pouvez contacter la Commissaire par courriel à caf@ssmu.ca


Nouvelles

Prix, initiatives, avancées scientifiques et succès de nos diplômé·e·s.  De nombreuses nouvelles ainsi que des évènements marquants ont meublé le paysage francophone de McGill cet automne. 

Un étudiant de McGill classé 3e place au concours de débat en français à Paris

Le 6 octobre dernier, Louis-Philippe Bateman, étudiant à la maîtrise en écologie et biologie de l’évolution à McGill a été classé troisième lors de la 3ème édition des Rencontres Internationales d’Éloquence et de Débat Francophone (RIDEF 2024). Après avoir remporté l’an dernier la première place au Championnat national de débat francophone, il a fait une nouvelle fois la fierté de l’Université, déclarant ainsi : « Je crois qu’il est important de montrer que McGill a sa place dans la francophonie, même si c’est une université essentiellement anglophone ».

 

https://reporter.mcgill.ca/luniversite-mcgill-devoile-le-nom-des-recipiendaires-dun-doctorat-honorifique/


Deux chercheuses de McGill remportent un Prix du Québec 

Myriam Denov, professeure à l’École de service social de McGill, et Noémie-Manuelle Dorval Courchesne, professeure en génie chimique ont remporté les Prix du Québec! Ces deux professeures et chercheuses de McGill sont reconnues pour leurs travaux sur les enfants et les familles touchés par la guerre et sur le développement de tissus « intelligents ». Tandis que Denov a remporté le Prix Marie-Andrée-Bertrand pour l’innovation sociale Dorval Courchesne a décroché le Prix Hubert-Reeves pour la relève scientifique.

 

https://reporter.mcgill.ca/deux-chercheuses-remportent-un-prix-du-quebec-2024


Les bienfaits du bilinguisme

Source photo : Thalia Juarez, LaPresse  

Selon une nouvelle étude montréalaise, le « bilinguisme simultané » soit l’apprentissage de deux langues en même temps bébé, a un effet positif sur le cerveau. Xiaoqian Chai, psychologue de l’hôpital Neuro de l’Université McGill, a mesuré l’efficacité de la communication entre les différentes régions du cerveau chez 151 Montréalais. Les résultats les plus forts, sur le plan de l’efficacité du cerveau, ont été chez les « bilingues simultanés ». Les bienfaits du bilinguisme sur la santé sont, entre autres, un niveau de stress moins élevé, une probabilité moindre de démence et une capacité accrue à récupérer après un AVC.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2024-10-21/etude-montrealaise/les-bienfaits-du-bilinguisme-a-un-age-precoce.php


McGill, la plus importante pépinière de jeunes pousses en Amérique du Nord

Selon une enquête récente, l’Université McGill a lancé 28 jeunes pousses axées sur la recherche, soit plus que toute autre université nord-américaine. Toutes ont établi leur siège social au Québec…et sept d’entre elles ont été fondées par des femmes. Cet exploit s’explique par la volonté de l’Université à promouvoir l’innovation. Il s’agit du plus grand nombre de jeunes pousses jamais enregistré au Canada, preuve de l’excellence et la qualité de notre communauté scientifique.

 

https://reporter.mcgill.ca/luniversite-mcgill-la-plus-importante-pepiniere-de-jeunes-pousses-en-amerique-nord


Prix Forces AVENIR remporté par les étudiant.e.s du Campus Outaouais

Les étudiants et étudiantes du Campus Outaouais ont été mis à l’honneur en octobre dernier pour avoir remporté des prix Forces AVENIR. En effet, Coda – projet visant à sensibiliser et mobiliser autour de la lutte contre le cancer – a reçu le prix AVENIR, projet par excellence pour son engagement à avoir un impact positif et surtout direct en se concentrant sur les personnes touchées par le cancer.

 

https://www.forcesavenir.qc.ca/2024Coda.html?fbclid=IwY2xjawGmnwJleHRuA2FlbQIxMAABHek4wBdvfUfiTZyY870kbHK5FshMH6J1cH1O6CXORyFlDlZlUfyHkQLLCA_aem_hPxWskdRj4c-7tcHG5vHfQ


Médecins pour le cœur Campus Outaouais (MedCCO), une initiative étudiante de grande ampleur

Les étudiant.e.s de médecine se sont vus décerner le prix Forces AVENIR dans la catégorie Santé et saines habitudes de vie.MedCCo a été créé afin de sensibiliser le grand public aux bases de la réanimation cardiorespiratoire (RCR) et aux maladies cardiaques tout en fournissant des certifications officielles en Cardio-secours et en soins immédiats en réanimation aux membres de la communauté.

Les étudiant.e.s de médecine se sont vus décerner le prix Forces AVENIR dans la catégorie Santé et saines habitudes de vie.MedCCo a été créé afin de sensibiliser le grand public aux bases de la réanimation cardiorespiratoire (RCR) et aux maladies cardiaques tout en fournissant des certifications officielles en Cardio-secours et en soins immédiats en réanimation aux membres de la communauté.

 

https://lebulletel.mcgill.ca/medcco-une-initiative-etudiante-au-coeur-de-la-communaute-de-loutaouais


La réserve Gault, « un endroit fantastique pour des études sur le terrain » 

Les bénéficiaires de la bourse de recherche Gault 2024 se sont installés dans la réserve naturelle de forêt vierge de McGill pour leurs recherches pendant l’été. L’une des quatre personnes lauréates d’une bourse de recherche Gault 2024, Simone Miklosi a étudié les effets du stress thermique sur le méné à grosse tête, une espèce de poisson indigène du Québec.
Station de recherche de la Faculté des sciences de McGill, la réserve Gault joue un rôle actif dans la collectivité : l’ensemble de la réserve incarne le processus scientifique, une moitié servant de zone expérimentale, et l’autre, de zone de contrôle, ce qui favorise l’équilibre entre l’accès du public et la conservation.

 

https://philanthropie.mcgill.ca/toutes-les-histoires/un-endroit-fantastique-pour-des-etudes-sur-le-terrain


Robots bibliothécaires à McGill – une nouvelle ère pour l’entreposage et la distribution des livres

« Le Centre des collections de l’Université McGill est plus qu’un simple entrepôt ». En effet, il représente l’avènement d’une ère nouvelle pour les bibliothèques du Québec en matière de préservation des collections et de développement durable.La nouvelle infrastructure ultramoderne du Centre, située à Salaberry-de-Valleyfield, abrite plus de 2,38 millions de documents, soit environ 60 pour cent de la collection physique des Bibliothèques de l’Université McGill, et sert de centrale d’entreposage et de distribution. Le centre a recours à des méthodes de contrôle des températures et de l’humidité. Il possède également la certification LEED Or et utilise le système révolutionnaire AutoStore©, employant des robots à la fine pointe.

 

https://reporter.mcgill.ca/le-centre-des-collections-de-luniversite-mcgill-lance-une-nouvelle-ere-pour-lentreposage-et-la-distribution-des-livres-des-bibliotheques-du-quebec


Des images époustouflantes de l’épave Endurance

Source photo : Fondation du patrimoine maritime des Malouines

Grâce à un partenariat entre l’Université McGill et Voyris depuis 2017, des chercheurs de l’Université ont été en mesure de retrouver l’épave disparue depuis plus d’un siècle et de la photographier au moyen de drones autonomes. Ces images sensationnelles ont été publiées dans le magazine National Geographic. Après une première expédition en 2018 pour trouver l’épave de l’Endurance, c’est en 2022 que le drone de l’expédition l’a finalement localisée. Elle se trouve à moins de quatre milles nautiques de l’endroit où elle avait coulé.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2024-10-17/naufrage-de-l-endurance-en-1915/des-images-de-l-epave-epoustouflantes-grace-a-mcgill.php


90 ans d’excellence en recherche et en soins

L’année 2024 marque le 90e anniversaire du Neuro, devenu un chef de file mondial dans le domaine de la recherche et des soins cliniques en neurologie. Ces neuf décennies ont été ponctuées de découvertes marquantes qui ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et du système nerveux. Le Neuro est le plus grand centre clinique et de recherche spécialisé en neurosciences au Canada et compte 1 500 employé.e.s et stagiaires multidisciplinaires.

 

https://reporter.mcgill.ca/quatre-vingt-dix-ans-apres-sa-fondation-lemblematique-neuro-demeure-synonyme-dexcellence-en-recherche-et-en-soins


Diplômé.e.s 

La méthode Dagher recommencée 

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2024-10-16/la-methode-dagher-recompensee.php

Laurent Duvernay-Tardif lauréat chevalier de l’ordre national du Québec 

https://www.journaldemontreal.com/2024/10/18/au-dela-des-exploits-sportifs-laurent-duvernay-tardif-chevalier-de-lordre-national-du-quebec

Un diplômé de McGill devient le directeur général du Festival de Lanaudière

 https://lanauweb.info/clement-joubert-nomme-directeur-general-du-festival-de-lanaudiere/  

Balado 

Ohdio 

Entrevue avec Pierre Boivin chancelier de McGill 

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/rattrapage/1878977/entrevue-avec-pierre-boivin-chancelier-universite-mcgill

Robots bibliothécaires à McGill 

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/rattrapage/1890372/robots-bibliotheque-dans-un-entrepot-universite-mcgill

Le jeu des sigles et acronymes mcgillois en français 

Voici les réponses au jeu des sigles et acronymes! Avez-vous obtenu une note parfaite? Nous vous invitons à explorer ces entités, services, programmes ou départements en visitant leur site internet. 

 

CAF 

Commission des affaires francophones 

CEF 

Centre d’enseignement du français 

AÉUM 

Association étudiante de l’Université McGill 

AECSUM 

Association étudiante des cycles supérieurs de l’Université McGill 

ÉÉP 

École d’éducation permanente 

DLTC 

Département des littératures de langue française, de traduction et de création 

CRIEM 

Centre de recherche interdisciplinaires en études montréalaises 

PIF 

Pédagogie de l’immersion française 

CUSM 

Centre universitaire de santé McGill 

 

Trouvez l’intrus 

FLS

Français langue seconde 

Cet acronyme n’est pas une entité mcgilloise mais reste essentiel pour l’apprentissage de la langue française. Vous la verrez peut-être aussi sous cette forme : FL2 

 

Saviez-vous que : 

Au Canada, le terme officiel est Français langue seconde (FLS) tandis qu’en France, on utilise l’appellation Français langue étrangère (FLE).

Les profs de français langue seconde ont la parole

Afin de mettre en lumière le métier de professeur.e de français, nous avons demandé à nos enseignant.e.s de nous parler de leur passion et de leur métier.

À l’image de la profession, on vous les présente en ordre alphabétique!

Ce que je préfère, c’est mon rôle de médiatrice

Nom : Laura Bourrel

Faculté/École : Faculté des Arts – Centre d’enseignement du Français

J’enseigne le français depuis 7 ans et j’ai immédiatement été fascinée par la richesse des échanges qui se déroulent au sein d’une classe de langue seconde et par la motivation des étudiant·es. Au Québec, en tant qu’enseignant·es de FLS aux adultes, nous évoluons dans des milieux variés tels que la francisation, le collégial ou le milieu universitaire. Chaque contexte apporte des réalités et des objectifs d’apprentissage différents, ce qui rend notre travail particulièrement stimulant. Ce que je préfère, c’est mon rôle de médiatrice, aider les étudiant·es à comprendre la langue française, la société québécoise, en favorisant les échanges interculturels. Récemment, un étudiant débutant m’a partagé sa joie d’avoir pu échanger en français dans un commerce. Une petite victoire, qui confirme ma passion pour l’enseignement. 

 

Nous sommes pour nos étudiants des portes d’entrée […]

Nom : Dana Gavrila-Alexandrescu 

Faculté/École : École d’éducation permanente

Nous sommes pour nos étudiants des portes d’entrée dans une culture qui n’est pas très familière ou, au moins, elle est différente de la leur. 

Nous sommes des guides à l’intérieur d’une langue qui donne une règle et 10 exceptions, à force de l’avoir ciselée pendant des siècles, comme les dentelleries en pierre d’une cathédrale gothique. 

Et, parfois, nous y sommes leur seul repère, leur seul contact. 

Mais, en même temps, c’est une occasion pour tous, enseignants et étudiants, de rester ouverts en permanence à d’autres mondes et de s’enrichir, sans avoir besoin de voyager, car tous les continents sont là, dans notre petit Babylone, et le français est notre chance unique de s’entendre et de communiquer. 

 

J’ai le privilège d’accompagner des apprenants inspirants, aux parcours variés

Nom : Katy Hojjat

Faculté: École d’éducation permanente

Au début de mon parcours professionnel, j’ai rapidement réalisé à quel point le contact humain et l’enseignement me motivaient. En effet, enseigner le FLS est une excellente occasion de découvrir de nouvelles cultures et des personnes d’horizons différents. J’ai le privilège d’accompagner des apprenants inspirants, aux parcours variés. J’ai l’impression d’apprendre autant qu’ils apprennent, ce qui est  très enrichissant. 

Pour conclure, j’ai un message pour les étudiants : l’apprentissage d’une langue est un voyage qui prend du temps, mais chaque pas vous rapproche de vos objectifs. Parfois, les progrès ne sont pas visibles immédiatement. Ne vous découragez jamais! Vous verrez que vos efforts finiront par porter leurs fruits.

 

C’est incroyable toutes les comparaisons qu’on peut faire entre les différentes langues

Nom : Mélina Martin

Faculté/École : École d’éducation permanente

Ce qui me nourrit le plus dans ce travail, c’est la rencontre avec les étudiant.es et les échanges que nous avons sur la langue, mais aussi sur plusieurs autres sujets. C’est incroyable toutes les comparaisons qu’on peut faire entre les différentes langues. C’est si vaste et enrichissant! De plus, comme je travaille principalement pour les cours de communication écrite, j’ai le privilège de lire beaucoup de textes qui contiennent les pensées, les expériences et les opinions des étudiant.es. Grâce à ce partage, je m’ouvre à d’autres horizons et à d’autres façons de pensée.

 

C’est justement en salle de classe que je trouve ma motivation

Nom : Tomasz Maciej Kiczka 

Faculté/École : École d’éducation permanente

Pour moi, l’enseignement est un domaine d’activité professionnelle unique. Particulièrement, l’enseignement du français langue seconde. Je n’ai vraiment pas besoin de chercher ma motivation pour aller au travail. C’est justement en salle de classe que je trouve ma motivation. Les étudiants me posent des questions, me remettent en question, m’inspirent, partagent avec moi leurs histoires, leurs points de vue, leurs joies, leurs inquiétudes, leurs espoirs et leurs déboires. Il m’est impossible de rester indifférent face à tout ce qui les anime.

L’apprentissage de la langue française est aussi une expérience toute particulière à Montréal. Le français est ici multidimensionnel : c’est une activité intellectuelle enrichissante, une rencontre avec des sonorités qui ne nous sont pas toujours familières, une acquisition de nouvelles façons de percevoir le monde autour de nous. C’est aussi, ou peut-être surtout, un pont vers une nouvelle vie que mes étudiants veulent connaître et apprivoiser. Je les accompagne sur ce chemin et, de façon inattendue, je m’y découvre aussi un peu mieux moi-même. 

 

[…] le rôle du professeur de langue ne se limite pas à « transmettre le savoir »

Nom : Alida Soucé 

Faculté/École : Faculté des Arts – Centre d’enseignement du Français

Cette année, j’ai la chance de célébrer mes 10 ans d’enseignement au Centre d’enseignement du français de l’Université McGill et je m’estime heureuse d’exercer non seulement le métier de mes rêves mais aussi une vraie passion.

En 2013, j’ai commencé ma carrière d’enseignante dans une modeste salle au sous-sol d’une association, où je donnais des cours d’alphabétisation en français. À ce moment précis, j’ai compris une chose pour ma carrière : Peu importe le cours ou le niveau enseigné, le rôle du professeur de langue ne se limite pas à « transmettre le savoir ». Il consiste avant tout à créer une communauté de locuteurs, en leur offrant les outils nécessaires pour communiquer avec confiance. Ainsi, j’ai continué à cultiver un fort sens de la communauté dans mes salles de cours dans tous les milieux où j’ai enseigné. Si j’arrive à décrocher des rires et des sourires et à créer des liens durables entre les personnes, ma mission est en partie accomplie ! 

 

Bien plus qu’un métier, c’est une aventure

Nom : Narimane Wanis

Faculté/École : Faculté des Arts – Centre d’enseignement du Français

Enseigner, ce n’est pas juste un métier. Enseigner, c’est avant tout une aventure. Une aventure pédagogique qui va bien au-delà de la transmission d’un savoir. C’est un véritable voyage humain et intellectuel qui nous plonge chaque jour dans une aventure unique. C’est avant tout des rencontres, des découvertes, des liens qui se tissent, des vérités qui se révèlent et des défis qui se dessinent. 

Pour moi, mon aventure a commencé en Égypte, c’est là que ma passion pour l’enseignement a grandi. Ensuite, cette profession m’a emmenée au-delà des frontières géographiques, c’est en France que j’ai poursuivi mes études de master et de doctorat. Et aujourd’hui, c’est au Canada que mon aventure se poursuit. Chaque rencontre, chaque interaction, chaque sourire raconte une histoire et laisse une trace. 

Enseigner n’est pas seulement un métier. C’est un parcours sans fin, c’est un périple qui nous emmène loin, là où l’on en apprend autant sur soi-même que sur les autres. 

 

Voici une liste de 25 sigles et acronymes utiles au Québec 

Transport 

STM – Société de transport de Montréal 

RTL – Régie de transport de Longueuil 

STL – Société de transport de Laval 

REM – Réseau express métropolitain 

 

Commerces et services 

SAQ – Société des alcools du Québec 

SAAQ – Société d’assurance automobile du Québec 

RAMQ – Régie de l’assurance maladie du Québec 

BANQ – Bibliothèque et Archives nationales du Québec 

SEPAQ – Société des établissements de plein-air du Québec 

OBNL – Organisme à but non lucratif 

 

Finance 

CELI – Compte d’épargne libre d’impôt 

REER – Régime enregistre d’épargne-retraite 

REEE – Régime enregistré d’épargne-études 

TVA – Taxe de vente du Québec 

TPS – Taxe sur les produits et services 

 

Éducation 

CPE – Centre de la petite enfance 

CÉGEP – Collège d’enseignement général et professionnel 

DEC – Diplôme d’études collégiales 

MES – Ministère de l’Enseignement supérieur 

BCI – Bureau de coopération interuniversitaire  

 

Autres incontournables 

CV – Curriculum vitae 

NAS – Numéro d’assurance sociale 

NIP – Numéro d’identification personnel 

PVI – Pour votre information (l’équivalent de FYI en anglais) 

SVP – S’il vous plait 

 

Il en existe évidemment beaucoup plus mais c’est un début! 

Vivre McGill en français – Une nouvelle année à l’horizon

Au début d’une nouvelle année universitaire, l’enthousiasme est palpable et les possibilités sont infinies. J’adore voir l’animation revenir sur nos campus quand les McGilloises et les McGillois entament un nouveau parcours de découvertes, de collaboration et d’épanouissement intellectuel.  

Cette année, le retour en classe se déroule sur fond de difficultés diverses au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, lesquelles se répercutent directement sur notre université et sur les membres de sa communauté.  

Ces circonstances nous poussent à continuer de miser sur la mission de l’Université, qui nous fédère tous et toutes – l’enseignement, l’apprentissage et la recherche –, et à consacrer notre énergie et nos aptitudes à faire évoluer la société. Nous n’oublions pas les principes de l’Université McGill, soit la liberté académique, l’intégrité, la responsabilité, l’équité et l’inclusivité, qui permettent à notre établissement de prospérer.  

À l’orée de la session d’automne, en cette saison qui suscite l’espoir et élargit le champ des possibles, il est bon de réfléchir aux moyens à employer pour interagir avec ouverture et compassion, malgré tout ce qui peut nous diviser. Personne au sein de notre communauté ne devrait faire l’objet de harcèlement ni d’intimidation, sous quelque forme que ce soit; en créant un milieu peu hospitalier, le manque de respect et les menaces peuvent provoquer des réactions négatives. L’Université McGill s’est donné comme priorité d’offrir à sa communauté un cadre propice à l’épanouissement de notre humanité commune, où la diversité, l’empathie et la compassion sont valorisées.  

Quelles que soient les circonstances, notre université est toujours demeurée fidèle à sa mission, et elle le restera encore cette année. Après tout, les McGilloises et les McGillois savent qu’une épreuve est une invitation à se dépasser et à accomplir de grandes choses.  

Trouvons de nouvelles façons de collaborer et d’innover. Repensons la place qu’occupe McGill en tant qu’université d’envergure mondiale solidement ancrée dans sa collectivité. Élevons le débat en faisant preuve de rigueur et d’esprit critique, dans la courtoisie et le respect.  

Travaillons ensemble, et nous aurons de nombreuses occasions d’atteindre de nouveaux sommets, riches de notre créativité sans bornes et de notre curiosité insatiable, de notre respect les uns des autres, au-delà des différences, et de notre soif intarissable d’excellence – qualités qui nous ont permis de nous démarquer pendant plus de deux siècles.  

Le début d’une année universitaire revêt une signification différente pour chacun : c’est l’occasion de fixer de nouveaux objectifs, d’élargir nos horizons et de nous épanouir. Pour ma part, ce début d’année me rappelle, d’abord et avant tout, le privilège qu’il m’est donné de faire partie d’une communauté aussi brillante et dynamique.  

Je vous souhaite une très belle année.  

Cordiales salutations,

Deep Saini
Recteur et vice-chancelier
Université McGill


Nouveaux visages mcgillois – Pourquoi j’ai choisi McGill

Que ce soit en droit, en littérature, en éducation, en médecine ou en français, de nombreux et nombreuses francophones et francophiles de tous les horizons ont choisi McGill pour se dépasser.  

Place aux présentations!

Nom : Joe Haddad
Faculté : Droit
Diplôme :  BCL/JD 

Pourquoi j’ai choisi le droit

Je m’appelle Joe et je viens tout juste de faire ma rentrée à McGill pour commencer mes études en droit dans le programme intégré BCL/JD.

Comme son nom l’indique, ce programme “intègre” deux systèmes juridiques à portée internationale, des traditions juridiques diverses et, ma partie préférée, deux langues d’apprentissage.

Étant francophone, j’ai toujours été méfiant d’une éducation entièrement en anglais, par crainte d’échouer ou de moins bien réussir.

Mais en étudiant à la Faculté de droit de McGill, j’aurai non seulement l’occasion de m’améliorer en anglais, mais aussi de renforcer et, par extension, de solidifier mon bilinguisme.


Nom : Tess Guillou
Faculté : DLTC, faculté des Arts
Diplôme : Langue et littérature française volet Études et pratiques littéraires

Pourquoi j’ai choisi la littérature

Un jour, une petite fille est passée devant McGill. A promis à sa maman qu’elle étudierait là. Parmi les bâtiments de pierres et de magie, elle avait trouvé sa place. Cette petite fille, c’est moi. Tess Guillou. 

Me voici, des années après, étudiante au Département des littératures de Langue Française de Traduction et de Création, à la Faculté des arts. Et dire que j’avais envisagé de m’inscrire en sciences…. Depuis longtemps les mots me parlent. Me guident. Me content des histoires que je me plais à retranscrire, à modifier. J’ai beau avoir essayé de les mettre de côté, ils se sont rappelés à moi. Et je n’ai rien pu y faire. Je n’imaginais pas mon monde sans l’écriture. J’avais ce besoin impérieux d’en apprendre plus. Alors, quand est venu le moment de faire un choix j’ai laissé la voix de la raison de côté. Les lettres, c’étaient mon choix du cœur. La création, ma passion. Ainsi donc, je m’élance vers une spécialisation enrichie en création littéraire.
Parce que, pour une fois, j’ai osé.  Et je ne regrette rien.


Nom : Alexandre Pfalzgraf-Reny
Faculté : Faculté de médecine et sciences de la santé, Campus Outaouais
Diplôme : MDCM, promotion 2028

Pourquoi j’ai choisi la médecine

Depuis toujours, j’ai mille et une raisons de vouloir étudier la médecine. La plus importante demeure mon envie d’acquérir les connaissances et les outils nécessaires pour améliorer de manière significative la qualité de vie des patients à travers leur santé. Depuis mon enfance, j’ai été animé par un profond désir d’aider les autres. Être médecin pour moi est d’œuvrer dans un domaine où chaque jour apporte son lot de défis ainsi que l’opportunité de soulager les souffrances inutiles et d’apporter un réel soutien aux individus.


Nom : Julia Minardi
Faculté :  Département d’études intégrées en science de l’éducation
Diplôme : Baccalauréat en éducation préscolaire et primaire, option Pédagogie de l’immersion française

Pourquoi j’ai choisi l’éducation

Depuis l’âge de 5 ans, j’ai eu une éducation en français, tout en étant bilingue. J’ai longtemps hésité entre continuer à étudier en français ou faire le saut vers l’anglais. J’avais une angoisse de ne pas être à la hauteur. Je voulais exceller autant en anglais qu’en français.

En choisissant McGill, j’ai finalement plongé tête première vers une éducation inclusive et bilingue. Grâce à l’option pédagogie de l’immersion française (PIF), j’apprends que les langues que je possède font partie de mon identité. Être bilingue ne veut pas dire être parfaite dans les deux langues. Le bilinguisme me permet d’exprimer la personne que je suis. Je souhaite transmettre ceci à mes élèves. C’est un immense privilège que d’avoir plusieurs langues à son actif.


Nom : Loïc Arseneau
Faculté : Faculté des arts
Diplôme : Langue et littérature française volet Études et pratiques littéraires

Pourquoi j’ai choisi la littérature

Je m’appelle Loïc Arseneau et je fais une spécialisation enrichie en Langue & littérature françaises volet Études et pratiques littéraires à la Faculté des arts. J’ai choisi la littérature parce qu’elle m’enseigne une façon d’appréhender le monde qui me plaît particulièrement. À travers elle, je peux découvrir et m’approprier une foule de sujets. Étant autant intéressé par le droit, la sociologie, la linguistique, la danse, la neuroscience, etc., j’ai longtemps peiné à choisir un programme universitaire. Il m’est apparu que, grâce à la littérature, je serais en mesure de toucher à tous les domaines qui m’interpellent et de mieux comprendre le langage de chacun.


Nom : Marta Moroni
Faculté : Centre d’enseignement du français, Faculté des arts
Cours : FRSL

Pourquoi j’ai choisi le français

Je m’appelle Marta Moroni et je suis une étudiante italienne en échange à McGill pendant ma dernière année de licence en droit. J’ai décidé de profiter de ce temps à Montréal pour améliorer mon français tout en apprenant des notions de base sur les médias francophones et en faisant de nouvelles connaissances. En général, je trouve qu’apprendre une langue est une façon amusante et engageante de se rapprocher d’une communauté et de rencontrer des gens intéressants avec des perspectives uniques, et c’est pour ces raisons que je me suis inscrite à McGill au Centre d’enseignement du français.


Nom : Monica Lywou Tonlé
Faculté : Faculté de médecine et sciences de la santé, Campus Outaouais
Diplôme : MDCM, promotion 2028

Pourquoi j’ai choisi la médecine

« En médecine, le langage est un outil aussi puissant que le bistouri. » Dr. Lown

Ayant collaboré avec plusieurs organismes communautaires, j’ai constaté l’impact considérable des discours des médecins lors de plaidoyers en faveur des populations vulnérables. En tant qu’acteurs sociaux, les médecins allient science et engagement. Inspirée par cette influence, je souhaite devenir la porte-parole des communautés marginalisées et laisser une empreinte de changements positifs. La parole, écho de l’âme, a le pouvoir de toucher autrui, et je désire l’utiliser pour engendrer des transformations profondes, positives et significatives.


La rentrée littéraire à McGill

La rentrée n’est pas qu’académique à McGill, elle est aussi fièrement littéraire!   

Saviez-vous qu’Éric Dupont, auteur renommé, travaille à McGill? Il vient de publier son nouveau roman, La ricaneuse, pour la rentrée. Il en est de même pour Alain Farah, Prix littéraire du Gouverneur général 2022, qui propose cet automne une version de poche de Mille secrets, mille dangers. Isabelle Daunais publie quant à elle l’essai La beauté du roman.  

Dominique Fortier, diplômée et première auteure québécoise récipiendaire du prestigieux  prix Renaudot de l’essai 2020, et du Prix littéraire du Gouverneur général 2016, nous offre La part de l’océan, son tout dernier roman.  

Et que dire de plusieurs étudiant·e·s et diplômé·e·s du Département des littératures de langue française, de traduction et de création (DLTC) dont les œuvres se retrouveront cet automne sur les rayons des librairies! 

À vous de les découvrir mais surtout de les LIRE! 

Auteur: Eric Dupont
Titre : La ricaneuse
Maison d’édition : Marchand de feuilles

En résumé : Plongez dans un voyage captivant qui vous ramènera de l’Expo 67 aux rues du Montréal des années 1870. Suivez le jeune Aimé alors qu’il navigue dans une version fantastique du monde que nous connaissons. Préparez-vous à un mélange captivant d’histoire, de mystère et d’imagination. (Source : Marchand de feuilles) 

Pour plus d’informations sur ce roman 

Lisez l’article de La Presse! 


Auteur: Alain Farah 
Titre: Mille secrets mille dangers (format poche) 
Maison d’édition: Le Quartanier 

En résumé : Roman sur la famille, la maladie, l’immigration, la religion et le deuil, Mille secrets mille dangers raconte l’absurde et douloureuse comédie d’une vie qui prend plus qu’elle ne donne.  (Source : Le Quartanier) 

Pour plus d’informations sur ce roman  


Autrice : Isabelle Daunais 
Titre :  La beauté du roman
Maison d’édition : Boréal 

En résumé : On parle volontiers d’un « bon » roman et l’on sait alors immédiatement à quoi l’on a affaire : une histoire bien menée, bien tournée, remplie d’événements dont les développements retiennent notre attention. En revanche, que veut-on dire exactement quand on parle d’un « beau » roman… ?  (Source : Boréal) 

Pour plus d’informations sur ce roman  


Autrice: Dominique Fortier 
Titre :  La part de l’océan 
Maison d’édition : Alto 

En résumé : Alors qu’il est plongé dans la rédaction de Moby Dick, Herman Melville fait la connaissance de Nathaniel Hawthorne, une rencontre qui bouleversera le cours de sa vie et celui de son roman. (Source : Alto) 

Pour plus d’informations sur ce roman 


Cette année, les étudiantes du DLTC enchaînent les accomplissements! Après Camille Garant-Aubry, c’est au tour de Mégane Desrosiers (étudiante à la maîtrise) de publier, cet automne, son tout premier livre!  

Autrice: Mégane Desrosiers  
Titre :  La bouche pour montrer une série de lames 
Maison d’édition : Les herbes rouges 

En résumé : La bouche pour montrer une série de lames est le dialogue intérieur d’une Jonas qui pisse dans le ventre de la baleine, une enfant jamais adéquate, une ouvrière du sens de sa vie, une plaideuse agile qui aiguise notre oreille pour qu’on entende son chant « toujours sur une fréquence étrangère ». (Source : Herbes rouges) 

Pour plus d’informations sur ce roman

Autrice: Camille Garant-Aubry 
Titre :  Ceci n’est pas un jardin 
Maison d’édition : La Mèche 

En résumé : Ceci n’est pas un jardin est un récit en fragments où le végétal participe à un détournement de la parole. Des représentations de plantes envahissantes permettent à la narratrice d’illustrer ses pensées invasives; ses symptômes dépressifs et anxieux se matérialisent dans son appartement, bouchent les drains et font tomber les cadres. L’espace qu’elle parvient à conquérir se fait au prix d’une présence végétale envahissante, qui étouffe mais donne à respirer tout à la fois. (Source : La Mèche) 

Pour plus d’informations sur ce roman


À découvrir

Les anciens étudiants et anciennes étudiantes ne sont pas en reste et font paraître cet automne des titres déjà remarqués par la critique!  

Angelina Guo, Comparution (Le Quartanier)  

Astrid Aprahamian, Le Chemin le plus sombre (Leméac) 

Gabriel Cholette, Le straight park (Triptyque) 


Vivre McGill en français tient à remercier Isabelle Arseneau, professeure au DLTC, pour sa contribution à la rédaction de cette page

Collation des grades 2024 – Mot du recteur

Du 28 mai au 5 juin prochains se dérouleront les célébrations entourant la collation des grades. Ce moment, toujours synonyme de réjouissances pour la communauté mcgilloise, sera l’occasion pour les membres de la cohorte 2024 de marquer la fin d’un chapitre important et le début d’une nouvelle étape de leur parcours personnel et professionnel.

Pendant leur formation, ces diplômées et diplômés ont bien sûr acquis les connaissances et les compétences qui leur permettront de réussir, mais ils ont aussi eu la chance de vivre cette période formatrice de leur vie à Montréal, une chance qui a enrichi leur parcours.

En effet, le sentiment d’appartenance à cette grande ville où créativité, culture et innovation sont omniprésentes et à la communauté dynamique dont notre université fait partie – et où convergent des étudiantes et étudiants multilingues de plus de 150 pays, – a sans contredit façonné nos diplômés de multiples façons.

Les liens qu’ils auront noués durant leur parcours à l’Université McGill sont une porte ouverte sur le monde. Je suis convaincu que la promotion de 2024, à l’instar de celles qui l’ont précédée, saura déployer le plein potentiel des outils que leur formation universitaire leur aura permis d’acquérir pour servir leurs pairs, ici comme ailleurs. Qu’ils demeurent au Québec ou s’établissent à l’étranger – ou encore, comme moi, renouent avec cette merveilleuse ville après quelques années –, nos jeunes diplômés occuperont le rôle d’ambassadrices et d’ambassadeurs de Montréal et du Québec, et participeront à leur rayonnement dans le monde entier.

Toutes mes félicitations aux diplômés de 2024! J’ai très hâte de voir les formidables réalisations qui porteront votre signature. Au plaisir de vous revoir!

 

Cordialement,

 

Le recteur et vice-chancelier,

Deep Saini


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