Des diplômé·e·s francophones et francophiles de tous les horizons ont accepté de partager leur expérience dans notre université ainsi que ce qu’elle leur a apporté durant leur cheminement académique.
Découvrons ensemble ces visages francophones et francophiles fraichement diplômés!
Nom : Elisabeth Di Nardo
Faculté de médecine et des sciences de la santé
Diplôme : en sciences infirmières
« L’excellence du programme m’a permis de développer ma compétence clinique ainsi que mon savoir-être infirmier.»
Ce que j’ai le plus aimé de mes études, c’est l’ambiance humaine et collaborative qui règne à la Faculté de médecine et des sciences de la santé. L’esprit d’équipe et de soutien est très présent, tant chez les collègues étudiants que chez les professeurs. Je me suis sentie soutenue et valorisée tout au long de mon parcours. Les professeurs sont disponibles, attentifs et véritablement engagés dans notre réussite. Leur accompagnement m’a permis de donner le meilleur de moi-même.
Grâce à cet encadrement, j’ai pu obtenir des bourses, bien maîtriser la matière et me sentir outillée pour devenir une meilleure infirmière. L’excellence du programme m’a permis de développer ma compétence clinique ainsi que mon savoir-être infirmier.
Le modèle d’enseignement axé sur les forces m’a particulièrement marquée : il m’a rappelé à quel point, comme infirmière, on peut faire une réelle différence, tout en respectant ses valeurs professionnelles et en considérant chaque situation de manière unique. Savoir bien s’entourer et travailler en équipe est essentiel, et cette valeur est pleinement encouragée par l’université.
Enfin, la richesse des échanges avec des collègues et des enseignants aux parcours variés m’a permis d’élargir ma vision des soins en intégrant différentes perspectives et expériences. Cette ouverture a profondément enrichi mon parcours
Nom : Renaud Thomassin
Faculté de gestion Desautels
Diplôme : MBA
« Être francophone à McGill m’a surtout fait découvrir une autre façon d’être Québécois : naviguer naturellement entre plusieurs cultures et servir de pont. »
L’expérience qui m’a le plus marqué fut un cours réalisé en partenariat avec McKinsey. Avec trois étudiants de premier cycle en commerce, économie et neurosciences, nous avons réalisé une mission pro bono pour un organisme pan canadien de prévention des dépendances chez les jeunes. J’y ai pris la mesure concrète de l’impact social que mes études pouvaient générer. Être francophone à McGill m’a surtout fait découvrir une autre façon d’être Québécois : naviguer naturellement entre plusieurs cultures et servir de pont.
Au-delà des connaissances techniques, j’y ai découvert l’art du réseautage et créé des liens qui ouvrent déjà des portes. Dès la fin du MBA, j’ai intégré une firme de conseil française pour piloter des mandats stratégiques internationaux. Pour ceux qui considèrent McGill et qui comme moi ont toujours été dans des écoles francophones du Québec, n’hésitez pas! Cette université m’a offert une expérience incroyable et des opportunités uniques.
Nom : Marianne Lanctot
Faculté de droit
Diplôme : Baccalauréat en droit
« Les événements Med-Law ont transformé ce qui aurait pu être un cheminement isolant en un parcours rempli d’amitié, de solidarité et de moments inoubliables.»
Animée par un engagement profond envers le droit criminel et ses dimensions humaines, j’ai orienté mon parcours à McGill autour de la recherche et d’expériences pratiques. J’ai suivi la quasi-totalité des cours offerts en droit criminel, coécrit un article sur les peines minimales avec la professeure Manikis, et effectué des stages cliniques au DPCP, chez Résilience Montréal et un stage d’auxiliaire juridique à la Commission d’examen des troubles mentaux.
J’ai également effectué des stages cliniques enrichissants au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales, chez Résilience Montréal, ainsi qu’un stage d’auxiliaire juridique à la Commission d’examen des troubles mentaux du Tribunal administratif du Québec. Ces expériences m’ont permis d’ancrer mes apprentissages théoriques dans la réalité concrète du système de justice pénale.
Au-delà des études, j’ai représenté McGill en cross-country et en athlétisme, j’ai participé activement au club de droit pénal et j’ai passé mon dernier semestre à l’étranger, à l’UNSW de Sydney, où j’ai approfondi mes connaissances en matière de common law et de justice pénale comparée.
J’ai beaucoup retenu de mon séjour à McGill Law. Certainement le sens de la communauté – le soutien mutuel entre les étudiants et les traditions partagées comme le Coffeehouse, le Monday Moka, le Skit Nite, le Frosh et les événements Med-Law ont transformé ce qui aurait pu être un cheminement isolant en un parcours rempli d’amitié, de solidarité et de moments inoubliables. Moments marquants de mon parcours académique
Mes expériences cliniques m’ont permis de confronter les apprentissages théoriques du droit à la complexité des réalités humaines sur le terrain. Ces moments ont profondément influencé ma manière de concevoir la justice et, je l’espère, feront de moi une meilleure avocate — et une meilleure personne.
J’ai la chance de compléter mon stage du Barreau au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales à Montréal. C’est un véritable rêve qui se réalise et j’ai très hâte d’intégrer l’équipe.
Nom : Wassim Senouci
Faculté de médecine et sciences de la santé, Campus Outaouais
Diplôme : MDCM
« L’histoire continue, puisque je vais bientôt commencer ma résidence en médecine familiale au GMF-U de Gatineau!»
J’ai été admis au Campus Outaouais de l’Université McGill en 2021, après une année préparatoire en médecine à l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Né et ayant grandi à Gatineau, j’ai fait mes études collégiales au Cégep de l’Outaouais, campus Gabrielle-Roy. J’ai choisi sans hésiter le Campus Outaouais pour mes études en médecine. J’ai vu mon campus grandir au fil des dernières années, et j’en suis extrêmement fier. Malgré sa petite taille, la communauté étudiante déborde de vie, d’initiative et de créativité. Je pense à des initiatives, comme MedCCO, l’Hôpital des toutous, ExploreMD et le GIMFO. En outre, la Fondation Coda, dont j’ai eu la chance d’être membre cofondateur avec mes collègues et amis Franco D’Anna, David Lu, Akash Pattni et Omar Toubar, ne cesse de croître. Elle vise à sensibiliser la population étudiante à la lutte contre le cancer et à offrir un soutien psychosocial aux patients. L’histoire continue, puisque je vais bientôt commencer ma résidence en médecine familiale au GMF-U de Gatineau!
Nom : Hayeon Min
Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale
Diplôme : Doctorat en médecine dentaire (D.M.D)
« C’est en me lançant dans ce nouvel environnement, celui de McGill, que j’ai réalisé à quel point [la langue française] faisait déjà partie de moi.»
Je n’aurais jamais cru que le français deviendrait une langue dans laquelle je me sentirais à l’aise. Ayant grandi dans une famille coréenne, je me suis souvent sentie différente à l’école en raison de mon apparence, de mes origines et de mes compétences linguistiques. Pourtant, c’est en français que j’ai fait tout mon parcours scolaire avant d’entrer à l’université. C’est en me lançant dans ce nouvel environnement, celui de McGill, que j’ai réalisé à quel point cette langue faisait déjà partie de moi.
En collaborant avec des personnes issues de divers milieux culturels, j’ai compris à quel point mes expériences préuniversitaires avaient façonné ma manière de percevoir et de communiquer avec mon entourage.
À la clinique dentaire étudiante de McGill, j’ai eu la chance de soigner de nombreux patients francophones. Grâce à mon bilinguisme, j’ai pu faciliter la communication entre mes collègues et leurs patients, tout en approfondissant mes propres liens avec mes professeurs et les membres du personnel de la santé. Cette expérience m’a poussée à enrichir mon vocabulaire médical en français afin d’offrir des soins plus humains et accessibles.
En tant que professionnelle de la santé buccodentaire, je souhaite offrir mes soins au plus grand nombre de personnes possible et promouvoir l’inclusivité dans ma pratique clinique.
Nom : Émilie Bortolussi-Courval
Faculté de médecine et des sciences de la santé
Diplôme : Doctorat en médecine expérimentale
Mon meilleur souvenir de mon passage à McGill est définitivement ma participation au Congrès Choisir avec soin à Montréal en 2024, où j’ai pu assister au discours de la Dre Jane Philpott, ancienne ministre de la Santé du Canada. Je garde près de moi sa citation de Tommy Douglas, le père de l’assurance maladie universelle : « Courage, my friends, ‘tis not too late to build a better world ».
Dre Philpott a donné à toutes les personnes dans cette salle la permission de rêver à un système de santé meilleur, efficace, doté d’outils pragmatiques permettant aux cliniciens de maximiser la qualité de soins qu’ils fournissent aux patients.
J’ai compris que mon PhD portant sur la déprescription électronique chez les patients surmédicamentés allait influer directement sur la capacité des cliniciens à mieux soigner et à contribuer à soigner notre système de santé négligé depuis trop longtemps.