McGill dans la communauté

L’université rayonne par-delà nos frontières, à travers les succès de ses corps enseignant et étudiant ainsi que de ses chercheurs qui s’illustrent dans le monde entier. Elle contribue aussi activement au développement et à la renommée de la métropole montréalaise.

 L’École de musique Schulich renoue avec son public

Si vous avez suivi les concerts de l’École de musique Schulich dans le confort de votre foyer alors que la phase Omicron de la pandémie de COVID-19 a gardé tout le monde à la maison, nous avons de bonnes nouvelles – vous pouvez de nouveau venir vous délecter de notre musique comme il se doit : assis confortablement dans nos salles, devant des musiciens en chair et en os.

En effet, le 7 mars dernier, l’École a rouvert les portes de ses salles de concert au grand public. Moyennant le respect de certaines consignes sanitaires, les mélomanes ont ainsi pu réintégrer les salles Pollack, Clara-Lichtenstein, Tanna-Schulich et Redpath, suivant le programme de la saison 2021-2022.

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Les lauréats de la prestigieuse bourse McCall MacBain

Des décideurs en herbe, des innovateurs en santé, des entrepreneurs et des dirigeants d’organismes à but non lucratif font partie des 20 boursiers McCall MacBain nouvellement sélectionnés à McGill, le programme canadien complet de bourses d’études en leadership pour les études de maitrise et professionnelles.

Les nouveaux boursiers proviennent de 17 universités canadiennes et commenceront leurs études dans 7 facultés de McGill en septembre 2022. Trois facultés – médecine dentaire et sciences de la santé bucco-dentaire, éducation et gestion – accueilleront des boursiers pour la première fois.

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 Une équipe de l’IR-CUSM remporte le prix de la découverte de l’année du magazine Québec Science

Le prix de la découverte scientifique de l’année 2021 Québec Science a été décerné à l’équipe de Jean-Jacques Lebrun, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), pour avoir mis au jour les mécanismes génétiques à l’œuvre dans les cancers du sein triple négatifs et découvert une polythérapie ciblée prometteuse.

Depuis 29 ans, le magazine Québec Science poursuit la tradition : chaque automne, un jury de chercheurs et de journalistes sélectionne les 10 découvertes québécoises les plus impressionnantes de la dernière année, et le public est ensuite invité à voter pour celle de son choix.

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 McGill offre des formations virtuelles pour le personnel de la santé ukrainien

La Dre Ruqaiya Al Shehhi et le Dr Dan Deckelbaum font la démonstration d’une intervention vitale dans la salle d’opération simulée et la Dre Junko Tokuno enregistre la vidéo. 

Lorsque des collègues ukrainiens lui ont demandé de fournir des outils pédagogiques qui répondraient aux besoins urgents en soins de santé, Dan Deckelbaum, MDCM, chirurgien traumatologue, s’est rapidement mis au travail. 

En tant que codirecteur du Centre pour la chirurgie mondiale (CCM) au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et directeur des habiletés chirurgicales et techniques au Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg (CSAIS) de l’Université McGill, le Dr Deckelbaum occupait une position idéale pour réunir les membres des deux équipes et créer rapidement un programme éducatif multimédia qui a pu être utilisé immédiatement en Ukraine.

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McGill joint la plateforme ARNm de Moderna pour contrer les grandes menaces sanitaires

L’Université McGill a joint le programme mRNA Access de Moderna. L’objet de ce programme : accélérer l’innovation, par la recherche concertée et les études précliniques, en vue de la découverte de vaccins et de médicaments contre les maladies infectieuses émergentes et négligées. McGill est la première université canadienne à adhérer à ce programme, en voie de déploiement dans le monde entier.

« Ce partenariat témoigne du savoir-faire de l’Université McGill en recherche cruciale au service de la vie, souligne Martha Crago, vice-principale (Recherche et innovation). »

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Le projet Nouveau Vic franchit une nouvelle étape grâce à l’appui du gouvernement du Québec

L’Université McGill accueille avec enthousiasme l’engagement renouvelé du gouvernement du Québec à l’égard de son projet du Nouveau Vic dans le cadre du dépôt des documents budgétaires 2022-2023.

Ce projet novateur vise à convertir une partie du site de l’ancien hôpital Royal Victoria en pôle d’apprentissage, de recherche et d’enseignement axé sur le développement durable et les politiques publiques. Pour ce faire, McGill transformera une partie du site en un espace à la fine pointe de la technologie, conçu pour soutenir les activités d’enseignement et de recherche multidisciplinaires, tout en favorisant des activités de recherche en collaboration avec le gouvernement, le secteur privé et les partenaires du milieu universitaire.

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Évènements

Colloques, ateliers, concours et collation des grades. Voyez les évènements qui ont fait les manchettes à McGill au printemps.

Jeux de la traduction: bravo à l’équipe de McGill! 

Du 1er au 3 avril dernier, une équipe de McGill, composée de Brianna Cote, de Juliette Lapointe-Roy d’Ana Popa et de Laura Tobon du DLTC, ansi que de Laure Charbonneau-Payer et de Colette Windish de l’École d’éducation permanente, participait aux XVIe Jeux de la traduction. Épaulées par Catherine Leclerc du DLTC et Lyne Jolette et Marie-Hélène Girard de l’Éducation permanente, les équipières ont, pour la première fois dans l’histoire de la participation mcgilloise aux Jeux, remporté les grands honneurs : la première position et, avec elle, la Coupe des Jeux de la traduction.

https://www.mcgill.ca/litterature/fr/channels/news/jeux-de-la-traduction-bravo-lequipe-de-mcgill-338908


24 hrs de Science : exploration des fossiles marins de Montréal

Cette année, pour 24 heures de Sciences, le musée Redpath a présenté une activité sur les fossiles marins de Montréal. Le public a notamment pu rencontrer, en ligne, des spécialistes pour découvrir les fossiles de Montréal et en apprendre sur:

  • Montréal en tant que mer tropicale avec une introduction d’animaux communs qui se sont fossilisés;
  • Les plaques tectoniques;
  • La classification des roches, des minéraux et des fossiles.

https://www.mcgill.ca/redpath/fr/channels/event/24hrs-de-science-partie-1-exploration-des-fossiles-marins-de-montreal-338903


Perspectives de carrière en traduction juridique

Une carrière en traduction juridique peut être passionnante et extrêmement enrichissante pour les professionnels spécialement formés qui possèdent une connaissance approfondie de la réalité bilingue et bijuridique du Canada.

Du fait de la demande grandissante pour des traducteurs juridiques dans les secteurs public et privé, l’École d’éducation permanente de l’Université McGill a récemment amélioré et élargi son programme de traduction juridique. Le nouveau diplôme d’études supérieures de 30 crédits en traduction juridique est maintenant offert entièrement en ligne et comprend six crédits d’apprentissage par l’expérience (stages et projets de recherche appliquée).

https://www.mcgill.ca/continuingstudies/fr/channels/event/perspectives-de-carriere-en-traduction-juridique-seance-dinformation-en-ligne-321789


Exploration du champ des possibles et de son milieu

Comment conjuguer la diversité des intérêts – parfois concurrentiels – qui se manifestent dans des espaces post-industriels en milieu (sub)urbain?

Dans le cadre des «Promenades de Jane» du Centre d’écologie urbaine de Montréal, le Centre de recherches en études montréalaies (CRIEM) de l’Université McGill a présenté un parcours commenté autour du Champ des Possibles, un pré urbain situé sur une gare de triage abandonnée dans le quartier Mile End.

https://www.facebook.com/events/1714732132201487


Nordicité fluviale montréalaise

Après une première saison de « Montréalais·es et insulaires », captée en juin 2021 et disponible en balado, le Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises (CRIEM) et Stratégies Saint-Laurent convient une fois de plus les citoyens, les acteurs des secteurs maritimes et la communauté de recherche à se rassembler aux abords du Saint-Laurent, lors d’une nouvelle série de parcours commentés, afin de réfléchir collectivement aux enjeux fluviaux de la métropole.

https://www.facebook.com/events/1474811229605606


Classe de maitre avec Hector Ruiz

Hector Ruiz

La classe de maitre animée par notre écrivaine en résidence, Carole David, a accueilli le poète Hector Ruiz.

Hector Ruiz est l’auteur, en 2008, d’un premier recueil de poésie, Qui s’installe?, publié aux Éditions du Noroît, où paraîtront également Gestes domestiques, en 2011, Désert et renard du désert, en 2015 et Racines et fictions en 2019. En 2018, il dirige un ouvrage collectif, Délier les lieux, paru aux Éditions Triptyque, et, avec Dominic Marcil, Taverne nationale, en 2019.

https://www.mcgill.ca/litterature/fr/channels/event/classe-de-maitre-avec-hector-ruiz-338862

 

 

Concours de la Francofête

Du 20 au 31 mars, Vivre McGill en français a organisé un concours photo Instagram dans le cadre de la Francofête. Parmi les nombreuses participations, trois photos ont été choisies par notre jury. Voici les heureu.x.ses gagnant.e.s qui nous ont fait l’honneur d’une présentation :

1er prix – Œuvre d’art et béret – Tyler Haughton

« Bonjour, je m’appelle Tyler. Je suis née en Australie, mais j’ai vécu assez longtemps à Montréal pour être bilingue, ce qui est une vraie bénédiction. J’ai beaucoup aimé participer à ce concours, car il était très créatif. Quand j’ai lu l’instruction de capturer le McGill français dans une photo, j’ai immédiatement pensé à cela, prenant l’idée très littéralement, car je trouve que les structures artistiques sur le campus sont très reconnaissables comme McGill pour les étudiants. »


2e prix – Orange Julep – Julia Daniele

« J’ai vingt ans et je viens de l’ouest de l’ile de Montréal. Je viens de finir ma première année à McGill où j’étudie l’éducation primaire dans le programme pédagogie de l’immersion française (PIF). J’ai eu l’idée de prendre une photo d’une poutine chez Gibeau Orange Julep parce que c’est un endroit où je vais régulièrement durant l’été avec mes amis! À mon avis c’est la meilleure poutine à Montréal. »


3e prix – Pique-nique mcgillois – Zéphir Lorne

« Je suis étudiant en Informatique et Neurosciences à McGill. Codeur, Maker, Vidéaste et passionné par l’astronomie, j’aime l’art, l’environnement et l’aventure. J’ai pris cette photo pour fêter le début du printemps avec un super pique-nique crêpes au parc Jeanne Mance! »

Vivre McGill en français

L’une de mes grandes fiertés comme principale de McGill est la présence importante du français sur nos campus et la vitalité de notre communauté francophone et francophile. Peu importe où je vais, je rencontre des étudiants, des professeurs ou des membres du personnel qui s’adressent à moi en français.

La langue française est en effet parlée et comprise par la majorité de ceux et celles qui étudient ou travaillent à McGill. La communauté mcgilloise peut non seulement être fière de sa maîtrise du français et de son attachement à la langue de Molière et à la culture québécoise, mais également du fait qu’elle est un « trait d’union » entre les personnes non francophones et la francophonie. En plus de favoriser l’apprentissage du français par nos étudiants, nos professeurs et nos employés, cette rencontre facilite leur intégration à la culture montréalaise et québécoise.

Depuis mon entrée en poste en 2013, j’ai vu se multiplier les initiatives visant à promouvoir et à faire rayonner le français sur nos campus, qu’il s’agisse de la création du site Vivre McGill en français, du congrès 2017 de l’ACFAS, des éditions annuelles de la Francofête de McGill, des portraits de francophones et de francophiles inspirants, sans oublier bien sûr la création du comité de promotion du français à McGill.

En tant que première principale francophone de McGill, je suis extrêmement fière du chemin parcouru et de la place qu’occupe aujourd’hui le français au sein de notre communauté universitaire. Je vous encourage d’ailleurs tous et toutes à poursuivre vos efforts et à célébrer notre dynamique francophonie mcgilloise.

Bonne Francofête 2022!

Professeure Suzanne Fortier
Principale et vice-chancelière

McGill dans la communauté

L’Université rayonne par-delà nos frontières, à travers les succès de ses enseignants, de ses étudiants et de ses chercheurs qui s’illustrent dans le monde entier. Elle contribue aussi activement au développement et à la renommée de la métropole montréalaise.

 

Nouveau Vic : dialogue avec les communautés autochtones

L’Université McGill a élaboré un plan de transformation d’une partie du site de l’ancien Hôpital Royal Victoria en un complexe de pointe voué à l’apprentissage et à la recherche. Adhérant pleinement au processus de réconciliation, l’Université dialogue avec des interlocuteurs autochtones dans le but d’intégrer des représentations concrètes de la culture autochtone à cet ambitieux projet.

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Pleins feux sur l’apprentissage expérientiel

En cette cinquième année du Concours international sur la gestion de portefeuille de l’Université McGill (MIPC – McGill International Portfolio Challenge), un nombre record de 114 équipes venues de 26 pays répartis sur six continents se sont affrontées dans l’espoir de remporter des prix en argent totalisant 50 000 $. 

Cette année, le cas à l’étude portait sur l’efficacité de la réforme des régimes de retraite aux Pays-Bas et sur l’instauration par le gouvernement néerlandais de régimes collectifs à cotisations déterminées, qui fait en sorte que des générations de contribuables se partagent les risques associés aux placements.

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Promouvoir la diversité dans les programmes professionnels de santé

Un nouveau programme de mentorat dirigé par une équipe d’étudiantes de McGill vise à donner aux cégépiens issus de milieux défavorisés de meilleures chances d’accéder aux programmes professionnels de santé de l’Université.

L’initiative s’inspire en partie d’un programme d’ateliers déployé il y a plus de dix ans. Destinés aux élèves du secondaire, les ateliers visent à démystifier et rehausser l’accès à une carrière en santé.

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COVID-19 : une bouffée d’air frais pour les élèves

Depuis le début de la pandémie, les enfants ont été privés pendant de longues semaines d’affilée de tout ce qui fait normalement partie de l’enfance : jouer avec des amis, aller dormir chez un ami, rendre visite aux grands-parents, etc. Le processus normal de socialisation a volé en éclats, forcé de céder la place à l’apprentissage et à la camaraderie sur Zoom.

Grâce à des fonds provenant des Instituts de recherche en santé du Canada, une professeure de l’Université McGill titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et prévention du suicide chez les jeunes a créé un programme qui, estime-t-elle, pourrait agir favorablement sur la santé mentale des enfants défavorisés du Québec.

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Garder le cerveau en forme plus longtemps

Deux nouvelles études à l’Unité de recherche clinique du Neuro (URC) s’attaquent au déclin cognitif dans le but d’aider les Canadiens à rester indépendants plus longtemps. Une des études examine comment un programme d’entraînement cérébral informatisé peut améliorer la concentration et la capacité du cerveau à rester en forme; l’autre étude se penche sur une nouvelle voie potentielle pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer précoce.

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Des étudiants en sciences partagent leur passion avec des élèves de partout au Québec

Cette année, des étudiants mcgillois ont participé pour la première fois à deux programmes qui, depuis longtemps, s’emploient à faire naître l’intérêt pour les sciences chez les élèves du primaire et du secondaire.

Chaque année, l’équipe des programmes École en réseau et Cœur des sciences travaille avec des milliers d’élèves francophones du primaire et du secondaire, d’un bout à l’autre du Québec. À l’automne 2021, un groupe d’étudiants du Programme de vulgarisation scientifique de McGill est venu grossir les rangs des étudiants universitaires qui prononcent des conférences et participent à une panoplie d’activités dans le but de mettre la science à la portée des jeunes.

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NDLR : textes et images tirés de la publication McGill dans la ville

Évènements

Colloques, ateliers, concours et célébration de la francophonie. Voyez les évènements qui ont fait les manchettes à McGill durant l’hiver et ceux à venir.

 

Voix autochtones d’aujourd’hui : savoir, trauma, résilience

L’exposition Voix autochtones d’aujourd’hui : savoir, trauma, résilience témoigne des savoirs encore trop méconnus des peuples autochtones, des blessures profondes qu’ils portent et de leur incroyable résilience.

Une centaine d’objets de la collection Cultures autochtones du Musée, minutieusement choisis, se conjugue à plus de 80 témoignages textuels et vidéos, forts et inspirants, de membres des 11 nations autochtones du Québec pour mettre en lumière leurs savoirs et leurs philosophies. Le désir de retrouver la santé, mise à mal par l’entreprise d’assimilation qu’ils ont subie, implique de prendre la parole sur les souffrances, ainsi que sur les rêves et les projets garants d’un avenir meilleur.

https://www.musee-mccord.qc.ca/fr/expositions/voix-autochtones-aujourdhui/

 

Classe de maître avec Dominique Fortier

Dominique Fortier construit depuis une quinzaine d’années une œuvre singulière, au confluent de l’Histoire et de l’imaginaire. Son premier roman, Du bon usage des étoiles, a reçu le prix Gens de mer du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo, alors qu’Au péril de la mer a été couronné par le Prix littéraire du Gouverneur général en 2016.

Les classes de maîtres Traversées 2022 sont animées par Carole David, écrivaine en résidence du département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill. Ayant publié pas moins de 14 livres (recueils de poésie, romans et nouvelles) au cours des trois dernières décennies, elle a reçu le prix Athanase-David en 2020 pour sa contribution à la littérature québécoise.

https://www.facebook.com/events/489604752556791

 

Atelier d’écriture avec Carole David

Le collectif de poésie francophone de McGill a invité les passionné.e.s de création littéraire à assister à un atelier d’écriture un peu plus tôt ce mois-ci. Il a eu l’honneur de recevoir Carole David qui a dirigé cette rencontre traitant de la condensation et de la narration en poésie.

L’écrivaine a notamment été interrogée sur sa démarche d’écriture puis a partagé un exercice de style avec les participant.e.s.

https://www.facebook.com/events/395867678968741

 

 

Concours de création : la vengeance est un plat qui ne se mange pas

En collaboration avec la Commission des affaires francophones (CAF) de l’AÉUM, Le Délit organise son quatrième concours de création dans le cadre de la Francofête.

Toutes les productions artistiques sont acceptées (poèmes, illustrations, mathématiques, arts, photographies, storyboards, etc.). Chaque soumission doit traiter l’un des deux sujets suivants : vengeance ou je déteste.

 

 

À VENIR

Initiation à l’analyse de textes assistée par ordinateur

Le Laboratoire d’analyse des discours et des récits collectifs (LADIREC) offrira, à l’hiver et au printemps 2022, sept ateliers d’initiation aux méthodes et outils d’analyse de textes assistée par ordinateur.

Ces ateliers libres sont complémentaires à ceux proposés par le Digital Scholarship Hub de la Bibliothèque McLennan et par la Computational and Data Systems Initiative de la Faculté des sciences de McGill. D’une part, ils sont offerts en français; d’autre part, ils sont spécifiquement orientés vers l’acquisition, la structuration, la manipulation, l’annotation, l’analyse et la visualisation des données textuelles.

 

Dates des prochains ateliers :

  • 25 mars
  • 1er avril
  • 22 avril
  • 13 mai

https://www.mcgill.ca/centre-montreal/fr/channels/event/ateliers-ladirec-hiver-2022

 

 

Le temps d’une pause : 14e édition du colloque estudiantin de l’ADELFIES

Reprendre son souffle, changer le tempo : les pauses s’immiscent partout, même dans les courants les plus réguliers, structurant phrases, textes et discours.

Dans le cadre de son 14e colloque estudiantin, l’Association des étudiant.e.s en langue et littérature françaises inscrit.e.s aux études supérieures de l’Université McGill (ADELFIES) nous invite, le 25 mars, à réfléchir à la pause qui constitue, marque, délimite, voire rompt les textes littéraires.

https://www.facebook.com/events/497313925139200?ref=newsfeed

 

Vivre McGill en français – Le jour du prof de français

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français, l’Université McGill a souligné le travail exceptionnel de ses professeur.e.s de français langue seconde (FLS) et ce, dans l’ensemble des programmes de langue offerts sur les campus et dans la communauté.

 

Le vice-principal aux communications et aux relations externes, Louis Arseneault, et les doyennes Carola Weil et Antonia Maioni témoignent.

 

Pour la première fois, cette année, de grandes institutions internationales de la francophonie, comme l’Institut français, l’Organisation internationale de la francophonie, la Fédération internationale des professeurs de français, l’Agence universitaire de la francophonie et bien d’autres, ont décidé de créer Le jour du prof de français, afin de valoriser ce métier unique ainsi que ses principaux acteurs et actrices.

Plus de soixante-dix pays dans le monde sont du nombre pour célébrer. Au-delà de 150 activités ont été proposées, dont cinq en Amérique du Nord.  L’Université McGill est fière de sa participation à cette première édition.

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français, l’Université McGill tient à souligner le travail exceptionnel de nos professeurs de français langue seconde et ce, dans l’ensemble des programmes de langue offerts sur nos campus et dans la communauté.

L’Université possède une longue tradition d’excellence dans l’enseignement du français. McGill, c’est plus de 5 000 inscriptions en français langue seconde par année rendues possibles grâce à plus d’une soixantaine de professeur.e.s de français chevronné.e.s.

Ceux-ci sont nombreux et nombreuses à œuvrer au jour le jour, de façon créative et innovante, et à transmettre ainsi leur passion et leur amour de la langue. Grâce à eux, la vie de nos étudiants et de nos étudiantes s’en trouve transformée, et l’intégration au pays d’accueil et l’accès au monde du travail facilités.

Merci professeur.e.s !

Louis Arseneault, vice-principal aux Communications et aux relations externes

 

 

Chaque année, le Centre d’enseignement du français (CEF) accueille plus de 2500 étudiants inscrits aux programmes réguliers des 1er, 2e et 3e cycles.

Depuis quelques années, le CEF organise des événements rassembleurs pour la promotion et la valorisation de la langue française sur le campus et dans la communauté, tels que la Francofête, les activités d’immersion dans la communauté francophone, offertes dans le cadre du Projet Expériences et les jumelages linguistiques qui permettent de créer des ponts entre les communautés mcgilloise et montréalaise.

Antonia Maioni, doyenne de la Faculté des arts

 

 

 

À l’École d’éducation permanente de McGill, l’apprentissage du français a toujours fait partie de nos priorités. L’école fonctionne comme un pont entre l’université et la communauté plus large en offrant un portal d’accès aux ressources de tout l’université pour les citoyens locaux ainsi que les visiteurs quelle que soit leur langue maternelle.

Au cours des dernières décennies, nous avons aidé des milliers de Montréalais et d’étudiants de diverses origines à acquérir des compétences leur permettant de travailler, de socialiser, de voyager ou même d’étudier en français.

Une telle compétence en français est un atout majeur dans le parcours de tous et chacun.  Elle est essentielle si l’on veut découvrir une autre culture et bénéficier pleinement de l’environnement unique que nous offrent Montréal, le Québec et le reste de la francophonie.

Le français à l’École, c’est plus de 2 500 inscriptions par année, que ce soit pour nos cours crédités, intensifs, en ligne, sur mesure pour les employés administratifs de McGill, le personnel académique ou les étudiants de la Faculté de médecine.

À tous et à toutes, merci, merci de faire une différence dans le parcours de nos étudiants et de nos étudiantes.

Carola Weil, doyenne de l’École de l’éducation permanente

Visages mcgillois – Merci professeur.e.s!

Célébrons nos profs de français!

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français ayant eu lieu le 28 novembre dernier, les étudiants en français langue seconde de McGill, tous départements confondus, ont décidé de remercier leurs professeur.e.s pour leur dévouement, leur passion et leur intérêt.

 

Merci professeur.e!

 

Je voudrais dire à ma meilleure professeure, qui est pour moi une amie aussi, Farida, tu es la raison pour laquelle beaucoup d’étudiants aiment le français.

Elle est vraiment travailleuse et dédiée à son travail et en même temps elle est une mentore.

Tahehr Tavassolinia (Programme intensif)

 

 

 

 

 

Cher Achour
Je vous remercie pour la passion d’enseigner le français dans ma classe de débutants de la session de printemps, parce que cette passion est contagieuse. Au fil du temps, je continue à apprendre et étudie en français. Encore merci!
Fière étudiante de Achour Siad

Sofi Wu (Programme intensif)

 

 

 

Un grand merci à tous les excellents professeurs de français de l’École d’éducation permanente de l’Université McGill. Merci aux professeurs, Dolly, Marion et Farida pour une expérience d’apprentissage inoubliable.

Ahmad Oustwani (Programme intensif)

 

 

 

 

Merci à Julie Bramond, qui a créé un Schéma-Accord de participes passés : une nouvelle méthode merveilleuse et productive pour les expliquer. De plus, elle était professionnelle, dévouée et juste.

Merci à Tomasz Kiczka! Il n’était pas facile de venir en classe tous les samedis, mais il était bénéfique pour un enseignant comme Tomasz de fournir une énergie positive aux étudiants et de leur fournir des informations efficaces d’une manière cruciale.

Fatme Assi (Français pour la communication professionnelle)

 

 

Merci Professeure Farida,

Pendant mes études, je n’ai jamais rencontré une professeure tellement gentille et attentionnée que vous. Vous êtes méticuleuse et toujours de bonne humeur. Chaque semaine je viens à ce cours avec beaucoup d’enthousiasme. Merci de me soutenir et de m’encourager. J’ai retrouvé ma passion pour la langue française! Je vous remercie de tout mon cœur.

Au nom de mes amis dans le cours: nous vous remercions d’avoir partagé avec nous votre passion pour l’enseignement. En 6 semaines, vous avez marqué nos esprits. En seulement 6 semaines, vous avez changé notre avenir. Merci mille fois!

Mina Anadolu (Cours préparatoires au TEFAQ)

 

 

 

Merci Stéphanie Berard!

Bien que ma note ne soit pas très bonne, j’ai beaucoup appris dans votre cours ! Vous avez été patiente, drôle et gentille, mais vous n’avez pas eu peur de faire pression quand c’était nécessaire. Je suis très heureuse que vous avez été ma première professeure de français à McGill.

Lindsay Juarez (Français pour la communication professionnelle)

 

 

 

 

Merci à tous les enseignants impliqués dans le programme French at Work pour le personnel administratif et de soutien. Offert pendant la pause de midi, le cours a été très bénéfique pour moi. Je suis reconnaissant à McGill de fournir ce service gratuitement au personnel.

Sincèrement,

Matthew Brett (Programme French at Work)

 

 

 

 

Nous sommes Christina et Ayesha, et nous avons pris un cours de français avec Dana! Sa classe est amusante et Dana est très gentille. Merci beaucoup, Dana!

Christina et Ayesha (École d’éducation permanente)

 

 

 

 

 

Bonjour Élisabeth!

FRSL101 était un cours avec une bonne structure pour les étudiants en français débutants. La grammaire et le vocabulaire étaient très intéressants. La meilleure partie était que nous pratiquions toujours le français écrit et oral. Merci enfin pour offrir toujours une aide supplémentaire pendant vos heures de bureau.

Merci professeure!

Anne Pham (Centre d’enseignement du français)

 

 

 

Je ne peux pas choisir un seul professeur parce qu’il y a plusieurs personnes y compris mes collègues de classe à remercier.  Je voudrais remercier les professeures Alida, Caroline et Samantha grâce auxquelles j’ai beaucoup progressé en français (j’espère !) et je suis tombé amoureux de la langue même si je ne m’y attendais pas avant que je prenne les cours du CEF.

Leurs propres parcours de vie reflètent la diversité des étudiants alors ils comprennent bien les défis que nous devons dépasser. Le français est l’une des choses les plus importantes à l’avenir en tant qu’immigrant et chercheur. Je les remercie pour la gentillesse, la générosité de temps et le bon sens d’humour avec lesquelles ils nous ont appris.

Christopher Chanco (Centre d’enseignement du français)

 

 

Je voudrais remercier Jean Dumont pour son excellent travail, ses leçons toujours intéressantes et son enthousiasme contagieux !

Je dois avouer que dès notre première rencontre au printemps 2018, j’ai toujours l’abonnement du journal “Le Devoir” ; un fait qui n’existerait pas sans les méthodes passionnantes de M. Dumont.

Merci professeur !

Péter Muranyi (Français pour la communication professionnelle)

 

 

NDLR

L’équipe du French side tient quant à elle à remercier chaleureusement tous les étudiants et toutes les étudiantes qui ont accepté de partager leur témoignage.

Visages mcgillois – Quelques témoignages de nos profs de français

Entre histoire de cœur, d’amour, de hasard et de passion, les professeur.e.s de français de McGill se dévoilent avec rires, émotions et souvenirs. Découvrez-les sous un autre aspect que derrière leur bureau!

 

 

 

 

 

 

Une histoire de cœur

L’enseignement, c’est avant tout une histoire de cœur. Prof passionnée depuis plus de 26 ans, l’hiver 2020 marquera, en ce qui me concerne, vingt et un ans d’enseignement au sein de l’École d’éducation permanente de McGill.

Au fil des années, de nombreuses approches et techniques d’apprentissage se sont succédé, les publics se sont transformés (flux migratoires, changements générationnels, vies professionnelles en mutation) et les besoins, entre autres technologiques, ont également grandement évolués. Il reste que l’apprenant est toujours au centre de nos préoccupations et que l’essentiel demeure : comment transmettre efficacement des savoirs, linguistiques certes mais également culturels, dans un environnement stimulant et ludique qui favorise l’apprentissage.

Pour ce faire, il est primordial de se questionner sur ce qui fait de nous un bon éducateur lorsqu’on se retrouve devant nos apprenants, pas seulement un expert dans son domaine mais un pédagogue, qui sait reconnaitre les besoins et la diversité de tout un chacun et s’adapter, qui démontre de l’empathie et de l’écoute mais surtout beaucoup de respect.

Même après toutes ces années, le besoin de me renouveler constamment et la passion du métier sont toujours là et la découverte de l’autre reste l’un des plus beaux cadeaux de notre profession.

Manon Gadbois (École d’éducation permanente)
 
 

Rire en français

Enseigner n’est pas toujours passionnant !

Il y a les évaluations, les corrections, la discipline, les caractères, les humeurs et les personnalités à gérer.

Mais enseigner peut-être un véritable bonheur. Il ne s’agit pas seulement de transmettre un savoir ; n’importe quel ordinateur, n’importe quelle application peut le faire. Il s’agit du contact avec l’autre et le groupe.

Instaurer l’harmonie, tisser une belle énergie dans la classe est tout un art : amener mes étudiants en douceur vers ces moments où l’apprentissage d’une langue (je suis spécialisée dans la Compréhension orale) n’est plus un obstacle mais le moyen de s’exprimer, de l’accompagner dans ce cheminement, de le voir avancer, d’oser délaisser ses peurs pour s’immerger dans cette langue nouvelle est une véritable réussite, pour moi.

Je ne suis pas sûre que cela s’enseigne, car au-delà des techniques pédagogiques et des contraintes académiques, il y a un savoir-faire qui s’acquiert avec le temps, une expérience intuitive qui se met en place sans compter ce que vous êtes ; cela fait souvent la différence.

Quoiqu’il en soit, arriver à voir rire un étudiant -non francophone- suite à des jeux de mots en français, voilà une de mes plus belles victoires!

Binéka Danièle Lissouba (École d’éducation permanente)
 
 

Mon métier, ma passion, ma vie

Je pourrais vous parler de tellement de choses quand je pense à mon métier : le plaisir de rencontrer des étudiants venant des quatre coins du monde, la joie de voir la lueur dans leurs yeux quand ils comprennent un concept grammatical difficile ou encore l’émotion de ma première rencontre avec elles et avec eux le premier jour.

Mais en fait, je ne pourrais évoquer ma passion sans vous évoquer celle qui en est la cause : ma grand-mère. Ma grand-mère a passé sa vie, littéralement, à l’école, puisque, abandonnée dans un orphelinat à 3 ans et n’ayant jamais trouvé de famille, elle y demeura pour devenir, à sa majorité, éducatrice scolaire.

Elle m’a fait découvrir les mots, les sons et la langue au travers d’histoires qu’elle inventait et dont j’étais l’héroïne. Elle me racontait que les lettres du dictionnaire sortaient la nuit pour vivre de fantastiques aventures, car le jour, elles étaient prisonnières de leur définition. Dès lors, elle m’a fait naitre cette passion indescriptible des mots et de leur transmission. Elle vous aurait d’ailleurs dit que j’ai appris à lire en la regardant jouer au Scrabble et, qu’à 3 ans, je lui demandais déjà : « mamie, est-ce que je peux jouer au petit crabe », la prononciation de ce jeu étant encore bien difficile pour moi à cet âge.

Elle ne m’aura, malheureusement, jamais vue devenir professeure de français, mais je sais qu’elle en aurait été particulièrement fière. Elle m’aurait traitée passionnément de « tricheuse » lors de nos parties de Scrabble, prétextant qu’avec mon métier, c’est normal de gagner. À chaque rentrée, je pense à elle, à tout l’amour qu’elle m’a donné mais surtout à cette magnifique passion qu’elle m’a insufflée.

Julie Bramond (École d’éducation permanente)
 
 

Une histoire d’amour

Au sens propre et au sens figuré.

En effet, si c’est bien une histoire d’amour qui m’a fait venir au Québec la première fois, c’est par hasard que je me suis retrouvée à enseigner le français à des fonctionnaires de la fonction publique à Ottawa, et c’est par hasard que je suis tombée amoureuse de ce métier.

On dit que l’amour dure deux ans. Ou peut-être trois. Je ne sais plus. En tout cas, si cela a bien commencé, la première histoire d’amour s’est finalement arrêtée, l’autre dure depuis presque dix ans. Et comme vous le savez sûrement, dans toute histoire d’amour, il y a des hauts et des bas.

Il y a ces moments de doute, d’incertitude, de frustration, de remise en question, ces moments où on se demande si on a pris la bonne décision, si on est à la bonne place, si on est fait pour ça. Où on se demande si on ne va pas juste claquer la porte et aller voir ailleurs.

Et puis, il y a le revers de la médaille …

Il y a tous ces autres moments, heureusement bien plus nombreux, ceux remplis de complicité, de rire, de réussite, de fierté, d’accomplissement, de partages et d’enrichissement. Ces moments précieux où on a fait la différence dans l’apprentissage d’un étudiant. Ces moments où des étudiants nous ont permis d’en apprendre tellement, que ce soit sur nous-même, sur l’autre, sur comment se réinventer chaque jour, pour continuer à garder un intérêt.

Pour moi, ce sont tous ces moments qui expliquent que dix ans plus tard, l’histoire d’amour continue.

Samantha Damay (Centre d’enseignement du français)
 
 

Avant tout des rencontres

Prendre la parole sur ma vocation de professeure représente un défi à l’occasion du Jour du prof de français. En effet, qu’apporter de nouveau sans rappeler toutes les évidences de cette profession-vocation, qu’on dit sacerdoce même ? Prof de langue, passeur de savoir, de culture, prof facilitateur… La liste est longue. Pour ma part, le dénominateur commun est sans aucun doute le plaisir de la rencontre de l’autre – l’étudiant.e – couplé au besoin de me dépasser dans un contexte universitaire mcgillois, qui pousse à aller toujours plus loin, entre autres dans l’accompagnement des étudiant.e.s. En bref, adopter cette perspective m’assure que chaque rencontre, chaque interaction est différente, unique.

Mais tout cela est trop sérieux. L’humour est une qualité essentielle dans cette profession. Aussi permettez-moi de conclure mes propos avec le monologue d’Otis, dans Astérix & Obélix – Mission Cléopâtre, film à l’humour franchement décalé, mais en l’occurrence profondément humain :

« Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. […] Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… […]. Et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre […], à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »

Marion Vergues (Centre d’enseignement du français)
 
 

Parcours d’une doyenne

Il y a 33 ans et demi, au printemps 1986, j’étais une jeune maman de deux jeunes enfants et je venais d’apprendre que la session intensive de français langue seconde à l’UdeM, où je travaillais depuis deux ans comme chargée de cours, venait d’être annulée.

Un peu stressée, je traînais avec moi non seulement mes bébés, mais aussi quelques copies de mon CV. Un jour, en me promenant sur le campus de McGill où mon mari faisait son doctorat, je suis tombée sur une annonce de l’Éducation permanente: enseignants de français recherchés.

J’ai déposé mon CV, eu à peine le temps de rentrer chez moi et le soir même, j’ai été convoquée à une entrevue pour… le lendemain. Et je n’étais plus stressée, car la première classe de niveau 5 à la session intensive d’été (SIF) m’attendait.

C’est comme ça que ma longue aventure de chargée de cours à McGill commença.

Au cours des années, dans notre programme, il y a eu plusieurs changements, certains bouleversements même, plusieurs collègues se sont joints à l’équipe, d’autres sont partis, plusieurs enfants sont nés, les plus vieux ont déjà leurs propres enfants et le cours intensif de français est toujours là! Pourquoi? Parce que nous, les profs de français, adorons notre travail et continuons à le faire malgré toutes sortes de difficultés, malgré les étudiants parfois difficiles, malgré les ordis qui tombent en panne, malgré les photocopieuses qui ne fonctionnent pas, malgré les tableaux verts à l’ère de technologie extra sophistiquée et malgré le métro qui s’arrête quand nous devons arriver plus tôt en classe.

À 19 ans, j’étais prête à entrer en médecine; à la dernière minute, j’ai changé d’idée et j’ai décidé d’étudier en philologie romane. Je pense que ce jour-là, j’ai pris la meilleure décision de ma vie : je suis devenue prof de français. Je me considère comme chanceuse d’exercer le métier que j’adore et je me dis que, finalement, je suis devenue un peu médecin. Sauf qu’au lieu de prescrire des antibiotiques et autres médicaments forts qui ne font pas effet, j’essaie, comme vous tous d’ailleurs, d’administrer une médecine douce, qui marche, car les étudiants sortent de mes cours en parlant mieux la plus belle langue du monde, le français!

Marguerite Kumor (École d’éducation permanente)

L’abécédaire du prof de français

Une vision du métier de prof de français, par Jean Dumont (École d’éducation permanente)

 

 

 

 

 

 

Source image: https://www.openask.com/fr/

 

A pour Apprendre, anéantissons l’analphabétisme, l’anglicisme; l’apprenant étudiera, souffrira, apprendra et méritera son A ou son A+;

B pour Bloqués, nos étudiants ne le seront plus, nous bichonnerons les bibittes de leurs irrévocables barbouillages et balbutiements, ils vont bucher, bucher, bucher!

C pour Comprendre et corriger
pour l’étudiant, que c’est compliqué, comprendre, que c’est compliqué, quel charabia! caca!
Et pour le prof, que c’est compliqué, corriger, corriger que c’est compliqué, quel charabia! Caca!

D, pour Dire je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous disez, pour poursuivre, je citerai Coluche : « ne dites pas « disez », disez « dites »!

E pour Explication, écrire, enseigner, expliquer, expliquer, expliquer, encore et encore et encore pour enfin recevoir l’écueil, l’erreur.

F pour Français, formons fidèlement et fièrement à la fine langue française.

G pour Groupe, gros groupe, de plus en plus grand groupe, augmenter le nombre agrandir la classe augmenter l’engrangement des profits.

H pour Hash, comme dans hachish, comme dans cannabis, le cannabis humé par nos étudiants haletants qui hors d’haleine et heureux ne s’époumoneront plus devant un H muet.

I pour Inculquer, instruire, luttons contre l’incompréhension, l’incapacité, l’inculture, l’ignorance dans notre institution, fini le rififi iiiii!

J pour Je comme dans je jubile de leur apprentissage parce que j’ai jaugé de leur jargon avec justesse.

Le K, je le mets en début de phrase pour que vous fassiez l’assemblage vous-même au moment de la contrariété : Tabarna*!

L pour Leçon de lecture dans un livre, dans un album, dans un atlas, une plaquette, une publication, dans un fascicule, un opuscule, lu et relu.

M pour Mettre, mettre en ligne nos documents dans nos modules dans Mycourses, dans Minerva.

N pour Note, note finale, bonne note, mauvaise note, fausse note, contrenote.

O pour Orthographe qui est Obstacle à l’obtention d’un diplôme, occultons, mettons le doigt sur l’odieux bobo avec obstination.

P pour Professeur : (deux points) professionnel qui professe patiemment et pertinemment le plan de cours au programme pendant que le pauvre apprenant pétrifié paraphrase en pléonasme et en paroles puériles, patatra!

Q comme dans Que, comme dans parce que, mon explication préférée. Pourquoi ça s’accorde, parce que, pourquoi ça s’écrit comme ça? Parce que. Parce que quoi? Parce que parce que, Quelle question!

R pour Retraite, la retraite de notre collègue qui renonce à nous, bonne rigolade chère Morag.

S pour Savoir, mais aussi pour suspicion, soupçon, méfiance à l’égard des étudiants qui susurrent les réponses subrepticement et sournoisement se croyant en sûreté invisibles à notre rouge stylo.

T pour Transmettre à l’étudiant qui tâtonne à tâtons et hésite et tergiverse avec incertitude dans le labyrinthe théorique du formateur. Les têtus et les entêtés triompheront!

U pour Université, unissons-nous unilatéralement, uniformément et unanimement pour l’universalité d’une ultime utopie.

V pour Vacances mais avant les vacances, Victoire sur la viscosité, l’ivresse et les vicissitudes de la naïveté, vainquons avec la valeur de notre vigilance.

W, Je ne savais plus quoi faire avec W alors j’ai décidé que W c’était pour Week-end, le week-end ou le wapiti joue au water-polo avec un whisky.

X, le rayon X de notre œil de lynx xylophone le luxe de l’erreur sous aucun prétexte.

Y pour les yeux, yeux du professeur déployés sur des yeux ennuyés et y voyant le yoyo de l’erreur à enrayer.

Z Personne ne zézéyera plus, nous zigouillerons la zizanie des zozotages grâce à tous nos Zefforts.

 

Bonne journée, les profs!

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