Évènements

Colloques, ateliers, concours et célébration de la francophonie. Voyez les évènements qui ont fait les manchettes à McGill durant l’hiver et ceux à venir.

 

Voix autochtones d’aujourd’hui : savoir, trauma, résilience

L’exposition Voix autochtones d’aujourd’hui : savoir, trauma, résilience témoigne des savoirs encore trop méconnus des peuples autochtones, des blessures profondes qu’ils portent et de leur incroyable résilience.

Une centaine d’objets de la collection Cultures autochtones du Musée, minutieusement choisis, se conjugue à plus de 80 témoignages textuels et vidéos, forts et inspirants, de membres des 11 nations autochtones du Québec pour mettre en lumière leurs savoirs et leurs philosophies. Le désir de retrouver la santé, mise à mal par l’entreprise d’assimilation qu’ils ont subie, implique de prendre la parole sur les souffrances, ainsi que sur les rêves et les projets garants d’un avenir meilleur.

https://www.musee-mccord.qc.ca/fr/expositions/voix-autochtones-aujourdhui/

 

Classe de maître avec Dominique Fortier

Dominique Fortier construit depuis une quinzaine d’années une œuvre singulière, au confluent de l’Histoire et de l’imaginaire. Son premier roman, Du bon usage des étoiles, a reçu le prix Gens de mer du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo, alors qu’Au péril de la mer a été couronné par le Prix littéraire du Gouverneur général en 2016.

Les classes de maîtres Traversées 2022 sont animées par Carole David, écrivaine en résidence du département des littératures de langue française, de traduction et de création de l’Université McGill. Ayant publié pas moins de 14 livres (recueils de poésie, romans et nouvelles) au cours des trois dernières décennies, elle a reçu le prix Athanase-David en 2020 pour sa contribution à la littérature québécoise.

https://www.facebook.com/events/489604752556791

 

Atelier d’écriture avec Carole David

Le collectif de poésie francophone de McGill a invité les passionné.e.s de création littéraire à assister à un atelier d’écriture un peu plus tôt ce mois-ci. Il a eu l’honneur de recevoir Carole David qui a dirigé cette rencontre traitant de la condensation et de la narration en poésie.

L’écrivaine a notamment été interrogée sur sa démarche d’écriture puis a partagé un exercice de style avec les participant.e.s.

https://www.facebook.com/events/395867678968741

 

 

Concours de création : la vengeance est un plat qui ne se mange pas

En collaboration avec la Commission des affaires francophones (CAF) de l’AÉUM, Le Délit organise son quatrième concours de création dans le cadre de la Francofête.

Toutes les productions artistiques sont acceptées (poèmes, illustrations, mathématiques, arts, photographies, storyboards, etc.). Chaque soumission doit traiter l’un des deux sujets suivants : vengeance ou je déteste.

 

 

À VENIR

Initiation à l’analyse de textes assistée par ordinateur

Le Laboratoire d’analyse des discours et des récits collectifs (LADIREC) offrira, à l’hiver et au printemps 2022, sept ateliers d’initiation aux méthodes et outils d’analyse de textes assistée par ordinateur.

Ces ateliers libres sont complémentaires à ceux proposés par le Digital Scholarship Hub de la Bibliothèque McLennan et par la Computational and Data Systems Initiative de la Faculté des sciences de McGill. D’une part, ils sont offerts en français; d’autre part, ils sont spécifiquement orientés vers l’acquisition, la structuration, la manipulation, l’annotation, l’analyse et la visualisation des données textuelles.

 

Dates des prochains ateliers :

  • 25 mars
  • 1er avril
  • 22 avril
  • 13 mai

https://www.mcgill.ca/centre-montreal/fr/channels/event/ateliers-ladirec-hiver-2022

 

 

Le temps d’une pause : 14e édition du colloque estudiantin de l’ADELFIES

Reprendre son souffle, changer le tempo : les pauses s’immiscent partout, même dans les courants les plus réguliers, structurant phrases, textes et discours.

Dans le cadre de son 14e colloque estudiantin, l’Association des étudiant.e.s en langue et littérature françaises inscrit.e.s aux études supérieures de l’Université McGill (ADELFIES) nous invite, le 25 mars, à réfléchir à la pause qui constitue, marque, délimite, voire rompt les textes littéraires.

https://www.facebook.com/events/497313925139200?ref=newsfeed

 

Vivre McGill en français – Le jour du prof de français

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français, l’Université McGill a souligné le travail exceptionnel de ses professeur.e.s de français langue seconde (FLS) et ce, dans l’ensemble des programmes de langue offerts sur les campus et dans la communauté.

 

Le vice-principal aux communications et aux relations externes, Louis Arseneault, et les doyennes Carola Weil et Antonia Maioni témoignent.

 

Pour la première fois, cette année, de grandes institutions internationales de la francophonie, comme l’Institut français, l’Organisation internationale de la francophonie, la Fédération internationale des professeurs de français, l’Agence universitaire de la francophonie et bien d’autres, ont décidé de créer Le jour du prof de français, afin de valoriser ce métier unique ainsi que ses principaux acteurs et actrices.

Plus de soixante-dix pays dans le monde sont du nombre pour célébrer. Au-delà de 150 activités ont été proposées, dont cinq en Amérique du Nord.  L’Université McGill est fière de sa participation à cette première édition.

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français, l’Université McGill tient à souligner le travail exceptionnel de nos professeurs de français langue seconde et ce, dans l’ensemble des programmes de langue offerts sur nos campus et dans la communauté.

L’Université possède une longue tradition d’excellence dans l’enseignement du français. McGill, c’est plus de 5 000 inscriptions en français langue seconde par année rendues possibles grâce à plus d’une soixantaine de professeur.e.s de français chevronné.e.s.

Ceux-ci sont nombreux et nombreuses à œuvrer au jour le jour, de façon créative et innovante, et à transmettre ainsi leur passion et leur amour de la langue. Grâce à eux, la vie de nos étudiants et de nos étudiantes s’en trouve transformée, et l’intégration au pays d’accueil et l’accès au monde du travail facilités.

Merci professeur.e.s !

Louis Arseneault, vice-principal aux Communications et aux relations externes

 

 

Chaque année, le Centre d’enseignement du français (CEF) accueille plus de 2500 étudiants inscrits aux programmes réguliers des 1er, 2e et 3e cycles.

Depuis quelques années, le CEF organise des événements rassembleurs pour la promotion et la valorisation de la langue française sur le campus et dans la communauté, tels que la Francofête, les activités d’immersion dans la communauté francophone, offertes dans le cadre du Projet Expériences et les jumelages linguistiques qui permettent de créer des ponts entre les communautés mcgilloise et montréalaise.

Antonia Maioni, doyenne de la Faculté des arts

 

 

 

À l’École d’éducation permanente de McGill, l’apprentissage du français a toujours fait partie de nos priorités. L’école fonctionne comme un pont entre l’université et la communauté plus large en offrant un portal d’accès aux ressources de tout l’université pour les citoyens locaux ainsi que les visiteurs quelle que soit leur langue maternelle.

Au cours des dernières décennies, nous avons aidé des milliers de Montréalais et d’étudiants de diverses origines à acquérir des compétences leur permettant de travailler, de socialiser, de voyager ou même d’étudier en français.

Une telle compétence en français est un atout majeur dans le parcours de tous et chacun.  Elle est essentielle si l’on veut découvrir une autre culture et bénéficier pleinement de l’environnement unique que nous offrent Montréal, le Québec et le reste de la francophonie.

Le français à l’École, c’est plus de 2 500 inscriptions par année, que ce soit pour nos cours crédités, intensifs, en ligne, sur mesure pour les employés administratifs de McGill, le personnel académique ou les étudiants de la Faculté de médecine.

À tous et à toutes, merci, merci de faire une différence dans le parcours de nos étudiants et de nos étudiantes.

Carola Weil, doyenne de l’École de l’éducation permanente

Visages mcgillois – Merci professeur.e.s!

Célébrons nos profs de français!

Dans le cadre de la Journée internationale des professeurs de français ayant eu lieu le 28 novembre dernier, les étudiants en français langue seconde de McGill, tous départements confondus, ont décidé de remercier leurs professeur.e.s pour leur dévouement, leur passion et leur intérêt.

 

Merci professeur.e!

 

Je voudrais dire à ma meilleure professeure, qui est pour moi une amie aussi, Farida, tu es la raison pour laquelle beaucoup d’étudiants aiment le français.

Elle est vraiment travailleuse et dédiée à son travail et en même temps elle est une mentore.

Tahehr Tavassolinia (Programme intensif)

 

 

 

 

 

Cher Achour
Je vous remercie pour la passion d’enseigner le français dans ma classe de débutants de la session de printemps, parce que cette passion est contagieuse. Au fil du temps, je continue à apprendre et étudie en français. Encore merci!
Fière étudiante de Achour Siad

Sofi Wu (Programme intensif)

 

 

 

Un grand merci à tous les excellents professeurs de français de l’École d’éducation permanente de l’Université McGill. Merci aux professeurs, Dolly, Marion et Farida pour une expérience d’apprentissage inoubliable.

Ahmad Oustwani (Programme intensif)

 

 

 

 

Merci à Julie Bramond, qui a créé un Schéma-Accord de participes passés : une nouvelle méthode merveilleuse et productive pour les expliquer. De plus, elle était professionnelle, dévouée et juste.

Merci à Tomasz Kiczka! Il n’était pas facile de venir en classe tous les samedis, mais il était bénéfique pour un enseignant comme Tomasz de fournir une énergie positive aux étudiants et de leur fournir des informations efficaces d’une manière cruciale.

Fatme Assi (Français pour la communication professionnelle)

 

 

Merci Professeure Farida,

Pendant mes études, je n’ai jamais rencontré une professeure tellement gentille et attentionnée que vous. Vous êtes méticuleuse et toujours de bonne humeur. Chaque semaine je viens à ce cours avec beaucoup d’enthousiasme. Merci de me soutenir et de m’encourager. J’ai retrouvé ma passion pour la langue française! Je vous remercie de tout mon cœur.

Au nom de mes amis dans le cours: nous vous remercions d’avoir partagé avec nous votre passion pour l’enseignement. En 6 semaines, vous avez marqué nos esprits. En seulement 6 semaines, vous avez changé notre avenir. Merci mille fois!

Mina Anadolu (Cours préparatoires au TEFAQ)

 

 

 

Merci Stéphanie Berard!

Bien que ma note ne soit pas très bonne, j’ai beaucoup appris dans votre cours ! Vous avez été patiente, drôle et gentille, mais vous n’avez pas eu peur de faire pression quand c’était nécessaire. Je suis très heureuse que vous avez été ma première professeure de français à McGill.

Lindsay Juarez (Français pour la communication professionnelle)

 

 

 

 

Merci à tous les enseignants impliqués dans le programme French at Work pour le personnel administratif et de soutien. Offert pendant la pause de midi, le cours a été très bénéfique pour moi. Je suis reconnaissant à McGill de fournir ce service gratuitement au personnel.

Sincèrement,

Matthew Brett (Programme French at Work)

 

 

 

 

Nous sommes Christina et Ayesha, et nous avons pris un cours de français avec Dana! Sa classe est amusante et Dana est très gentille. Merci beaucoup, Dana!

Christina et Ayesha (École d’éducation permanente)

 

 

 

 

 

Bonjour Élisabeth!

FRSL101 était un cours avec une bonne structure pour les étudiants en français débutants. La grammaire et le vocabulaire étaient très intéressants. La meilleure partie était que nous pratiquions toujours le français écrit et oral. Merci enfin pour offrir toujours une aide supplémentaire pendant vos heures de bureau.

Merci professeure!

Anne Pham (Centre d’enseignement du français)

 

 

 

Je ne peux pas choisir un seul professeur parce qu’il y a plusieurs personnes y compris mes collègues de classe à remercier.  Je voudrais remercier les professeures Alida, Caroline et Samantha grâce auxquelles j’ai beaucoup progressé en français (j’espère !) et je suis tombé amoureux de la langue même si je ne m’y attendais pas avant que je prenne les cours du CEF.

Leurs propres parcours de vie reflètent la diversité des étudiants alors ils comprennent bien les défis que nous devons dépasser. Le français est l’une des choses les plus importantes à l’avenir en tant qu’immigrant et chercheur. Je les remercie pour la gentillesse, la générosité de temps et le bon sens d’humour avec lesquelles ils nous ont appris.

Christopher Chanco (Centre d’enseignement du français)

 

 

Je voudrais remercier Jean Dumont pour son excellent travail, ses leçons toujours intéressantes et son enthousiasme contagieux !

Je dois avouer que dès notre première rencontre au printemps 2018, j’ai toujours l’abonnement du journal “Le Devoir” ; un fait qui n’existerait pas sans les méthodes passionnantes de M. Dumont.

Merci professeur !

Péter Muranyi (Français pour la communication professionnelle)

 

 

NDLR

L’équipe du French side tient quant à elle à remercier chaleureusement tous les étudiants et toutes les étudiantes qui ont accepté de partager leur témoignage.

Visages mcgillois – Quelques témoignages de nos profs de français

Entre histoire de cœur, d’amour, de hasard et de passion, les professeur.e.s de français de McGill se dévoilent avec rires, émotions et souvenirs. Découvrez-les sous un autre aspect que derrière leur bureau!

 

 

 

 

 

 

Une histoire de cœur

L’enseignement, c’est avant tout une histoire de cœur. Prof passionnée depuis plus de 26 ans, l’hiver 2020 marquera, en ce qui me concerne, vingt et un ans d’enseignement au sein de l’École d’éducation permanente de McGill.

Au fil des années, de nombreuses approches et techniques d’apprentissage se sont succédé, les publics se sont transformés (flux migratoires, changements générationnels, vies professionnelles en mutation) et les besoins, entre autres technologiques, ont également grandement évolués. Il reste que l’apprenant est toujours au centre de nos préoccupations et que l’essentiel demeure : comment transmettre efficacement des savoirs, linguistiques certes mais également culturels, dans un environnement stimulant et ludique qui favorise l’apprentissage.

Pour ce faire, il est primordial de se questionner sur ce qui fait de nous un bon éducateur lorsqu’on se retrouve devant nos apprenants, pas seulement un expert dans son domaine mais un pédagogue, qui sait reconnaitre les besoins et la diversité de tout un chacun et s’adapter, qui démontre de l’empathie et de l’écoute mais surtout beaucoup de respect.

Même après toutes ces années, le besoin de me renouveler constamment et la passion du métier sont toujours là et la découverte de l’autre reste l’un des plus beaux cadeaux de notre profession.

Manon Gadbois (École d’éducation permanente)
 
 

Rire en français

Enseigner n’est pas toujours passionnant !

Il y a les évaluations, les corrections, la discipline, les caractères, les humeurs et les personnalités à gérer.

Mais enseigner peut-être un véritable bonheur. Il ne s’agit pas seulement de transmettre un savoir ; n’importe quel ordinateur, n’importe quelle application peut le faire. Il s’agit du contact avec l’autre et le groupe.

Instaurer l’harmonie, tisser une belle énergie dans la classe est tout un art : amener mes étudiants en douceur vers ces moments où l’apprentissage d’une langue (je suis spécialisée dans la Compréhension orale) n’est plus un obstacle mais le moyen de s’exprimer, de l’accompagner dans ce cheminement, de le voir avancer, d’oser délaisser ses peurs pour s’immerger dans cette langue nouvelle est une véritable réussite, pour moi.

Je ne suis pas sûre que cela s’enseigne, car au-delà des techniques pédagogiques et des contraintes académiques, il y a un savoir-faire qui s’acquiert avec le temps, une expérience intuitive qui se met en place sans compter ce que vous êtes ; cela fait souvent la différence.

Quoiqu’il en soit, arriver à voir rire un étudiant -non francophone- suite à des jeux de mots en français, voilà une de mes plus belles victoires!

Binéka Danièle Lissouba (École d’éducation permanente)
 
 

Mon métier, ma passion, ma vie

Je pourrais vous parler de tellement de choses quand je pense à mon métier : le plaisir de rencontrer des étudiants venant des quatre coins du monde, la joie de voir la lueur dans leurs yeux quand ils comprennent un concept grammatical difficile ou encore l’émotion de ma première rencontre avec elles et avec eux le premier jour.

Mais en fait, je ne pourrais évoquer ma passion sans vous évoquer celle qui en est la cause : ma grand-mère. Ma grand-mère a passé sa vie, littéralement, à l’école, puisque, abandonnée dans un orphelinat à 3 ans et n’ayant jamais trouvé de famille, elle y demeura pour devenir, à sa majorité, éducatrice scolaire.

Elle m’a fait découvrir les mots, les sons et la langue au travers d’histoires qu’elle inventait et dont j’étais l’héroïne. Elle me racontait que les lettres du dictionnaire sortaient la nuit pour vivre de fantastiques aventures, car le jour, elles étaient prisonnières de leur définition. Dès lors, elle m’a fait naitre cette passion indescriptible des mots et de leur transmission. Elle vous aurait d’ailleurs dit que j’ai appris à lire en la regardant jouer au Scrabble et, qu’à 3 ans, je lui demandais déjà : « mamie, est-ce que je peux jouer au petit crabe », la prononciation de ce jeu étant encore bien difficile pour moi à cet âge.

Elle ne m’aura, malheureusement, jamais vue devenir professeure de français, mais je sais qu’elle en aurait été particulièrement fière. Elle m’aurait traitée passionnément de « tricheuse » lors de nos parties de Scrabble, prétextant qu’avec mon métier, c’est normal de gagner. À chaque rentrée, je pense à elle, à tout l’amour qu’elle m’a donné mais surtout à cette magnifique passion qu’elle m’a insufflée.

Julie Bramond (École d’éducation permanente)
 
 

Une histoire d’amour

Au sens propre et au sens figuré.

En effet, si c’est bien une histoire d’amour qui m’a fait venir au Québec la première fois, c’est par hasard que je me suis retrouvée à enseigner le français à des fonctionnaires de la fonction publique à Ottawa, et c’est par hasard que je suis tombée amoureuse de ce métier.

On dit que l’amour dure deux ans. Ou peut-être trois. Je ne sais plus. En tout cas, si cela a bien commencé, la première histoire d’amour s’est finalement arrêtée, l’autre dure depuis presque dix ans. Et comme vous le savez sûrement, dans toute histoire d’amour, il y a des hauts et des bas.

Il y a ces moments de doute, d’incertitude, de frustration, de remise en question, ces moments où on se demande si on a pris la bonne décision, si on est à la bonne place, si on est fait pour ça. Où on se demande si on ne va pas juste claquer la porte et aller voir ailleurs.

Et puis, il y a le revers de la médaille …

Il y a tous ces autres moments, heureusement bien plus nombreux, ceux remplis de complicité, de rire, de réussite, de fierté, d’accomplissement, de partages et d’enrichissement. Ces moments précieux où on a fait la différence dans l’apprentissage d’un étudiant. Ces moments où des étudiants nous ont permis d’en apprendre tellement, que ce soit sur nous-même, sur l’autre, sur comment se réinventer chaque jour, pour continuer à garder un intérêt.

Pour moi, ce sont tous ces moments qui expliquent que dix ans plus tard, l’histoire d’amour continue.

Samantha Damay (Centre d’enseignement du français)
 
 

Avant tout des rencontres

Prendre la parole sur ma vocation de professeure représente un défi à l’occasion du Jour du prof de français. En effet, qu’apporter de nouveau sans rappeler toutes les évidences de cette profession-vocation, qu’on dit sacerdoce même ? Prof de langue, passeur de savoir, de culture, prof facilitateur… La liste est longue. Pour ma part, le dénominateur commun est sans aucun doute le plaisir de la rencontre de l’autre – l’étudiant.e – couplé au besoin de me dépasser dans un contexte universitaire mcgillois, qui pousse à aller toujours plus loin, entre autres dans l’accompagnement des étudiant.e.s. En bref, adopter cette perspective m’assure que chaque rencontre, chaque interaction est différente, unique.

Mais tout cela est trop sérieux. L’humour est une qualité essentielle dans cette profession. Aussi permettez-moi de conclure mes propos avec le monologue d’Otis, dans Astérix & Obélix – Mission Cléopâtre, film à l’humour franchement décalé, mais en l’occurrence profondément humain :

« Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. […] Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… […]. Et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre […], à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »

Marion Vergues (Centre d’enseignement du français)
 
 

Parcours d’une doyenne

Il y a 33 ans et demi, au printemps 1986, j’étais une jeune maman de deux jeunes enfants et je venais d’apprendre que la session intensive de français langue seconde à l’UdeM, où je travaillais depuis deux ans comme chargée de cours, venait d’être annulée.

Un peu stressée, je traînais avec moi non seulement mes bébés, mais aussi quelques copies de mon CV. Un jour, en me promenant sur le campus de McGill où mon mari faisait son doctorat, je suis tombée sur une annonce de l’Éducation permanente: enseignants de français recherchés.

J’ai déposé mon CV, eu à peine le temps de rentrer chez moi et le soir même, j’ai été convoquée à une entrevue pour… le lendemain. Et je n’étais plus stressée, car la première classe de niveau 5 à la session intensive d’été (SIF) m’attendait.

C’est comme ça que ma longue aventure de chargée de cours à McGill commença.

Au cours des années, dans notre programme, il y a eu plusieurs changements, certains bouleversements même, plusieurs collègues se sont joints à l’équipe, d’autres sont partis, plusieurs enfants sont nés, les plus vieux ont déjà leurs propres enfants et le cours intensif de français est toujours là! Pourquoi? Parce que nous, les profs de français, adorons notre travail et continuons à le faire malgré toutes sortes de difficultés, malgré les étudiants parfois difficiles, malgré les ordis qui tombent en panne, malgré les photocopieuses qui ne fonctionnent pas, malgré les tableaux verts à l’ère de technologie extra sophistiquée et malgré le métro qui s’arrête quand nous devons arriver plus tôt en classe.

À 19 ans, j’étais prête à entrer en médecine; à la dernière minute, j’ai changé d’idée et j’ai décidé d’étudier en philologie romane. Je pense que ce jour-là, j’ai pris la meilleure décision de ma vie : je suis devenue prof de français. Je me considère comme chanceuse d’exercer le métier que j’adore et je me dis que, finalement, je suis devenue un peu médecin. Sauf qu’au lieu de prescrire des antibiotiques et autres médicaments forts qui ne font pas effet, j’essaie, comme vous tous d’ailleurs, d’administrer une médecine douce, qui marche, car les étudiants sortent de mes cours en parlant mieux la plus belle langue du monde, le français!

Marguerite Kumor (École d’éducation permanente)

L’abécédaire du prof de français

Une vision du métier de prof de français, par Jean Dumont (École d’éducation permanente)

 

 

 

 

 

 

Source image: https://www.openask.com/fr/

 

A pour Apprendre, anéantissons l’analphabétisme, l’anglicisme; l’apprenant étudiera, souffrira, apprendra et méritera son A ou son A+;

B pour Bloqués, nos étudiants ne le seront plus, nous bichonnerons les bibittes de leurs irrévocables barbouillages et balbutiements, ils vont bucher, bucher, bucher!

C pour Comprendre et corriger
pour l’étudiant, que c’est compliqué, comprendre, que c’est compliqué, quel charabia! caca!
Et pour le prof, que c’est compliqué, corriger, corriger que c’est compliqué, quel charabia! Caca!

D, pour Dire je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous disez, pour poursuivre, je citerai Coluche : « ne dites pas « disez », disez « dites »!

E pour Explication, écrire, enseigner, expliquer, expliquer, expliquer, encore et encore et encore pour enfin recevoir l’écueil, l’erreur.

F pour Français, formons fidèlement et fièrement à la fine langue française.

G pour Groupe, gros groupe, de plus en plus grand groupe, augmenter le nombre agrandir la classe augmenter l’engrangement des profits.

H pour Hash, comme dans hachish, comme dans cannabis, le cannabis humé par nos étudiants haletants qui hors d’haleine et heureux ne s’époumoneront plus devant un H muet.

I pour Inculquer, instruire, luttons contre l’incompréhension, l’incapacité, l’inculture, l’ignorance dans notre institution, fini le rififi iiiii!

J pour Je comme dans je jubile de leur apprentissage parce que j’ai jaugé de leur jargon avec justesse.

Le K, je le mets en début de phrase pour que vous fassiez l’assemblage vous-même au moment de la contrariété : Tabarna*!

L pour Leçon de lecture dans un livre, dans un album, dans un atlas, une plaquette, une publication, dans un fascicule, un opuscule, lu et relu.

M pour Mettre, mettre en ligne nos documents dans nos modules dans Mycourses, dans Minerva.

N pour Note, note finale, bonne note, mauvaise note, fausse note, contrenote.

O pour Orthographe qui est Obstacle à l’obtention d’un diplôme, occultons, mettons le doigt sur l’odieux bobo avec obstination.

P pour Professeur : (deux points) professionnel qui professe patiemment et pertinemment le plan de cours au programme pendant que le pauvre apprenant pétrifié paraphrase en pléonasme et en paroles puériles, patatra!

Q comme dans Que, comme dans parce que, mon explication préférée. Pourquoi ça s’accorde, parce que, pourquoi ça s’écrit comme ça? Parce que. Parce que quoi? Parce que parce que, Quelle question!

R pour Retraite, la retraite de notre collègue qui renonce à nous, bonne rigolade chère Morag.

S pour Savoir, mais aussi pour suspicion, soupçon, méfiance à l’égard des étudiants qui susurrent les réponses subrepticement et sournoisement se croyant en sûreté invisibles à notre rouge stylo.

T pour Transmettre à l’étudiant qui tâtonne à tâtons et hésite et tergiverse avec incertitude dans le labyrinthe théorique du formateur. Les têtus et les entêtés triompheront!

U pour Université, unissons-nous unilatéralement, uniformément et unanimement pour l’universalité d’une ultime utopie.

V pour Vacances mais avant les vacances, Victoire sur la viscosité, l’ivresse et les vicissitudes de la naïveté, vainquons avec la valeur de notre vigilance.

W, Je ne savais plus quoi faire avec W alors j’ai décidé que W c’était pour Week-end, le week-end ou le wapiti joue au water-polo avec un whisky.

X, le rayon X de notre œil de lynx xylophone le luxe de l’erreur sous aucun prétexte.

Y pour les yeux, yeux du professeur déployés sur des yeux ennuyés et y voyant le yoyo de l’erreur à enrayer.

Z Personne ne zézéyera plus, nous zigouillerons la zizanie des zozotages grâce à tous nos Zefforts.

 

Bonne journée, les profs!

McGill dans la communauté

McGill riche d’une longue tradition d’accueil des réfugiés

Le 30 mai dernier, l’Université McGill soulignait le 60e anniversaire de la fondation de la Maison Petőfi, une résidence ayant accueilli 204 réfugiés hongrois en 1957. Il y a 60 ans, environ 200 000 personnes ont fui la Hongrie à cause des violences qui ont secoué leur pays lors de la révolution de 1956. Plus de 37 000 d’entre eux ont choisi de s’installer au Canada, dont près de 2000 à Montréal. Parmi eux, 204 étudiants se sont installés temporairement à l’Université.

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Place aux femmes!

Innovation @ McGill et le Laboratoire d’apprentissage et de raisonnement de l’Université McGill accueillent depuis le 30 juin une vingtaine de jeunes femmes dans le cadre de la première édition du Laboratoire d’été en intelligence artificielle. Le but de l’exercice : une formation de trois semaines destinée exclusivement aux femmes sur l’apprentissage machine ainsi que la conception et la mise au point de produits numériques. Angelique Mannella, vice-principale adjointe à l’innovation et aux partenariats à l’Université McGill, souhaite que le secteur de l’intelligence artificielle ne soit plus un fief masculin et s’ouvre davantage aux femmes.

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Une semaine, une lecture : un été littéraire avec le French side!

 

Cet été, les acteurs et les actrices de la francophonie mcgilloise vous ont proposé un florilège de lectures à glisser dans votre valise, votre sac de piscine ou votre panier. Le French side est parti avec vous en vacances et vous a offert une œuvre par semaine afin de faire de votre été un voyage dépaysant, que vous soyez resté.e à Montréal ou que vous soyez parti.e à la croisée des chemins.

Consultez la liste ici

 

 

 

 

Il n’est jamais trop tard pour apprendre

En 1978, Ram Panda, diplômé d’une maîtrise en génie de McGill en 1971 et d’un MBA en 1977, participe à la fondation d’Invera, devenue la plus importante société de logiciels qui se consacre au secteur des métaux. M. Panda s’est joint au Conseil des gouverneurs de l’Université McGill en 2014 et en assure la présidence depuis deux ans.

Il a accepté de nous rencontrer afin de parler de langue, de philanthropie et de la place importante qu’occuperont les universités dans la résolution de la crise écologique qui taraude l’humanité.

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Chacun y trouve son compte : McGill en dehors de la salle de classe

Parmi les institutions d’enseignement supérieur les plus reconnues au Canada, McGill est réputée partout dans le monde pour l’excellence de son enseignement et de ses programmes de recherche. Toutefois, peu de gens savent que l’Université offre également une panoplie d’occasions uniques d’ordre pédagogique, culturel ou récréatif à l’extérieur des salles de classe et des labos.

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Claudia Mitchell reçoit le prix Léon-Gérin

Le gouvernement du Québec a annoncé le 16 octobre les lauréats des Prix du Québec.

Claudia Mitchell, l’une des nôtres, figure parmi les 15 lauréats de cette année; professeure émérite ayant la désignation « James McGill » au Département des études intégrées, elle a reçu le prix Léon-Gérin pour sa brillante carrière, qu’elle a consacrée à étudier la prévention de la violence fondée sur le genre, à faire de la sensibilisation au VIH et au sida et à travailler avec des jeunes de partout dans le monde.

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McGill offrira le premier bac en sciences infirmières en ligne au Québec

McGill offrira le tout premier baccalauréat en ligne en sciences infirmières au Québec, un programme bilingue rendu possible grâce à la générosité de la Fondation Doggone. L’initiative permettra de mieux répondre aux besoins de la population vieillissante du Québec en plus d’offrir une voie d’accès aux études universitaires en sciences infirmières aux quatre coins de la province.

Lisez cet article

 

 

Robert Leckey : quand le français ouvre des portes

Le 20 novembre, dans sa section Francophones et francophiles, le McGill Reporter a offert une entrevue avec le doyen de la Faculté de droit, Robert Leckey. Robert Leckey est doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill depuis 2016, et il y enseigne le droit constitutionnel et le droit de la famille. Il a accepté de discuter du droit des minorités sexuelles et linguistiques ainsi que de son travail de juriste.

Lisez l’article du McGill Reporter

 

 

 

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Vivre McGill en français – Diplômés francophones et francophiles de demain

La fin du mois de mai est un moment très excitant sur les campus de McGill alors que nous soulignons les succès de nos étudiants lors des cérémonies de collation des grades, qui ont lieu du 28 mai au 5 juin. Nos diplômés, qui viennent de partout dans le monde, se sont intallés à Montréal pour vivre une expérience enrichissante à McGill.

Notre université est fière d’être située au cœur de Montréal – une ville qui se distingue par sa grande diversité. McGill est également fière de cette diversité qui en fait sa force, tant au niveau culturel que linguistique. Nous accueillons des étudiants de plus de 150 pays, qui parlent plusieurs langues, mais nous sommes heureux de voir le français prendre une place de plus en plus importante dans notre communauté. D’ailleurs, depuis quelques années, une proportion grandissante d’étudiants apprend et adopte le français.

Qu’ils aient vécu une immersion complète, ou qu’ils aient simplement appris quelques mots, nous espérons que le français aura marqué les souvenirs de nos étudiants et de nos diplômés. Surtout, nous espérons que la diversité culturelle et linguistique de notre université saura leur ouvrir un monde de possibilités.

Félicitations à tous nos nouveaux diplômés. J’ai très hâte de voir tout ce que vous allez accomplir!

Suzanne Fortier

Principale et vice-chancelière
Université McGill

Visages mcgillois – Spécial diplômés

L’été semble enfin pointer le bout de son nez et incarne pour nous la saison des diplômé.e.s. Le French side a eu la chance de recevoir les témoignages de francophones et francophiles mcgillois.e.s partageant leur expérience dans notre université ainsi que ce qu’elle leur a apporté durant leur cheminement académique. Découvrons ensemble ces visages fraichement diplômés!

Photo de Giulia Lato

« McGill m’a permis de me préparer pour ce marché du travail. »
Nom : Giulia Lato
Faculté / École : Faculté des sciences de l’Éducation
Programme : Enseignement au préscolaire et au primaire : Concentration en pédagogie de l’immersion française

« Je savais toujours que je voulais devenir enseignante au primaire, alors mon choix de faculté à McGill était facile, mais je ne pensais pas que j’enseignerais le français aux enfants. C’est justement ce que je fais aujourd’hui comme enseignante, et c’est grâce au programme unique de McGill que j’ai pu le faire. J’ai été transférée dans le programme de pédagogie de l’immersion française juste après le début de mon baccalauréat, et c’était une des meilleures décisions que j’ai prises à l’université. Je savais que ce programme me donnerait des qualifications additionnelles et qu’il m’aiderait à développer des compétences à enseigner en français : des compétences inestimables pour ceux qui désirent enseigner au Québec. Les écoles francophones continuent à grandir et les écoles anglophones sont toujours à la recherche de bons enseignants formés dans la pédagogie de l’enseignement du français. McGill m’a permis de me préparer pour ce marché du travail en offrant cette concentration en français. Ce fut une expérience très positive et bénéfique pour ma carrière! »

 

Photo de Marie-Laure Saliah-Linteau

« La Faculté m’a accueillie à bras ouverts et m’a réellement permis de m’épanouir entourée d’étudiants exceptionnels. »
Nom : Marie-Laure Saliah-Linteau
Faculté / École : Faculté de droit de l’Université McGill
Programme : Baccalauréat en Droit Civil et en Common Law (B.C.L/L.L.B) avec Majeure en Développement International et Droits Humains

« C’est à l’encontre des recommandations obtenues à l’époque de mes demandes d’admissions universitaires que j’ai tout misé sur le programme de droit transsystémique de la faculté de droit de l’Université McGill. Ma détermination et peut-être aussi un peu de chance m’ont valu une admission dans ce programme de droit unique au monde. J’ai entamé mon baccalauréat en droit en 2015 avec beaucoup d’appréhension ayant l’anglais pour langue seconde; je pensais que j’allais peiner à y faire ma place en tant que Nigéro-Canadienne francophone. Je ne pouvais pas plus me tromper! La Faculté m’a accueillie à bras ouverts et m’a réellement permis de m’épanouir entourée d’étudiants exceptionnels, d’origines et de parcours diversifiés, ainsi que de professeurs dévoués.

Dès ma première année, je me suis impliquée dans la Black Law Students’Association. Par la suite, je me suis jointe au groupe de bénévoles de la Clinique juridique de même que celui d’Avocats sans frontières pour lequel nous avons organisé plusieurs activités de financement de même que le colloque annuel interfacultaire de 2018. J’ai également été élue représentante des étudiants au Conseil facultaire. Par ailleurs, la flexibilité du programme m’a permis d’entreprendre une majeure en droit international pour laquelle j’ai effectué un stage à la Commission nationale des droits humains au Niger. Toutes ces expériences et bien d’autres événements marquants de mon parcours m’ont permis de grandir et de développer un sentiment d’appartenance qui n’a pas son égal avec la faculté de droit de l’Université McGill et j’en remercie tous ceux qui ont croisé mon chemin! »

 

Photo de Camille Sénégas

 « Ce furent trois années d’opportunités et de découvertes, qui m’ont donné la chance de côtoyer des gens de divers milieux et intérêts, mais aussi de m’épanouir et de trouver ma voie. »
 Nom : Camille Sénégas
Faculté / École : Faculté des arts 
Nom du programme : Sciences politiques et développement international 

« C’est à la fin de mon baccalauréat en science politique et développement international à McGill que je commence tout juste à comprendre la valeur de toutes les expériences que j’y ai vécues. Ayant préalablement complété mon éducation entièrement en français du primaire jusqu’au CÉGEP, étudier en anglais à McGill représentait tout un défi. Mais c’est justement ce défi qui m’a poussée à faire le meilleur de mon expérience à McGill. Ce furent trois années d’opportunités et de découvertes, qui m’ont donné la chance de côtoyer des gens de divers milieux et intérêts, mais aussi de m’épanouir et de trouver ma voie. »

 

Photo de Philippe-Antoine Bilodeau

« Le programme de médecine à McGill m’a ouvert toutes les portes et je serai toujours fier d’y avoir passé cinq années tellement formatrices et enrichissantes. » 
Nom : Philippe-Antoine Bilodeau 
Faculté / École : Médecine 
Nom du programme : MDCM

« Après un diplôme en Sciences, lettres et Arts au Cégep de Sainte-Foy, je suis entré au doctorat en médecine à l’Université McGill en 2015. L’opportunité d’étudier en anglais dans une université reconnue mondialement était particulièrement attrayante, et vivre dans une ville aussi dynamique, multiculturelle et riche que Montréal est incomparable.

Au cours de mon doctorat, je me suis impliqué en éducation médicale, fondant le Comité d’éducation médicale et travaillant de concert avec la Faculté pour développer un partenariat en gouvernance éducationnelle. J’ai également fait de la recherche en neurobiologie cellulaire dans le laboratoire du Dr. Jack Antel, m’intéressant particulièrement aux cellules gliales et à leur rôle dans la sclérose en plaques.

En juin, je me dirigerai vers Boston, où j’entamerai ma résidence en neurologie à l’Université Harvard, tout en travaillant comme médecin résident au Massachusetts General Hospital et Brigham and Women’s Hospital. Le programme de médecine à McGill m’a ouvert toutes les portes et je serai toujours fier d’y avoir passé cinq années tellement formatrices et enrichissantes. »

 

Photo de Cassandra Veilleux

« McGill est une grande famille où tous ces membres se soutiennent, s’entraident, se respectent et s’aident mutuellement à devenir la meilleure version de soi possible. »
 Nom : Cassandra Veilleux
 Faculté / École : École de sciences infirmières Ingram
 Programme : MSc (A) Direct-Entry en sciences infirmières

« Suite à un baccalauréat en psychologie à l’Université McGill, j’ai décidé de changer de branche d’étude et j’ai poursuivi mes études en sciences infirmières. Ce programme de maîtrise s’avère être unique au Canada puisqu’il permet d’y accéder à des étudiants ayant complété un BSc aux études supérieures en sciences infirmières, à condition bien sûr de réussir une propédeutique.

Après six années passées au sein de cette université, je suis fière de faire partie de la grande famille McGilloise. L’université anglophone n’était peut-être pas dans ma mire à la sortie du CÉGEP, mais je ne regrette en rien mon choix. À l’inverse, je recommande fortement cette université à tout francophone incertain de son niveau de confort dans la langue de Shakespeare. McGill est une grande famille où tous ses membres se soutiennent, s’entraident, se respectent et s’aident mutuellement à devenir la meilleure version de soi possible. »

 

Photo de Mackenzie Jayne Bleho

« Sur le point d’être diplômée, je ressors munie de connaissances et de projets en herbe que je continuerai à cultiver. »
 Nom: Mackenzie Jayne Bleho
 Faculté / École: Arts
 Programme: Baccalauréat en arts – Spécialisation double en Langue et littérature françaises – études et pratiques littéraires et en Canadian Studies

 « En tant qu’étudiante bilingue voulant profiter de mes études universitaires afin de parfaire mes deux langues, j’étais ravie d’apprendre que McGill offrait une formation en littérature abritée dans un département entièrement francophone. Lors de ma rentrée au DLLF (l’actuel DLTC), j’ai découvert un microcosme au sein de l’univers mcgillois qui est rapidement devenu un second foyer et une aire de recherche des plus accueillantes. D’après mon expérience, le corps professoral se démarque tout particulièrement par son ouverture aux propositions de ses étudiants ; une aficionado des thèses inventives, je me suis amusée tout au long de mon bac. à chercher des manières nouvelles de lire les œuvres au programme et mes tentatives n’ont reçu que l’encouragement et l’enthousiasme des professeurs et de mes pairs. Sur le point d’être diplômée, je ressors munie de connaissances et de projets en herbe que je continuerai à cultiver. Lorsqu’ils porteront leurs fruits, une part du mérite reviendra certes à cet atelier que j’ai habité pendant trois ans et aux personnes que j’y ai côtoyées. »

Nos coups de cœur printaniers

Mai

Juliette Brun, ou le succès chocolaté d’une Française au Québec

Sans surprise, Montréal est apparue comme la ville idéale : les frais de scolarité y étaient avantageux pour les Français et elle pouvait profiter du bilinguisme tout en étudiant à l’université McGill, dont le diplôme est reconnu dans de nombreux pays.

https://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/juliette-brun-ou-le-succes-chocolate-d-une-francaise-au-quebec_2077756.html

  

Des racines profondes à l’UdS

Michel L. Tremblay, fondateur du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman, l’unité de recherche fondamentale la plus citée à l’Université McGill, a été honoré à titre de Grand ambassadeur.

La Tribune

https://www.latribune.ca/actualites/des-racines-profondes-a-ludes-ebfcb6837efe24aa26ac63a4c22e37d6

 

Alexandre Trudeau réalise sa première fiction 

Après avoir tourné des documentaires dans des points chauds de la planète, Alexandre Trudeau se lance dans la fiction. Son premier court métrage, inspiré d’une légende autochtone, sera diffusé cette semaine au réseau CBC (…) Alexandre Trudeau, 45 ans, est un réalisateur, un auteur et un journaliste indépendant. Diplômé en philosophie de l’Université McGill, il vit à Montréal.

La Presse

https://www.lapresse.ca/cinema/201905/06/01-5224826-alexandre-trudeau-realise-sa-premiere-fiction.php

 

Un fauteuil roulant contrôlé par la pensée créé à Montréal 

Une trentaine d’étudiants de l’Université McGill ont mis leur talent en commun pour concevoir, en moins d’un mois, un fauteuil roulant commandé seulement par le cerveau. Cette création montréalaise, qui frôle la science-fiction, a même attiré l’attention du géant Google.

TVA

https://www.tvanouvelles.ca/2019/05/07/un-fauteuil-roulant-controle-par-la-pensee-cree-a-montreal

 

Avril

Duvernay-Tardif veut être une source d’inspiration pour les jeunes 

Quand il a été accepté à McGill en médecine, il a laissé tomber le football. Mais le sport lui manquait tellement pour son équilibre qu’il a décidé d’écouter sa petite voix intérieure. «Je me suis dit : je vais mener de front ces deux passions-là au plus haut niveau», a-t-il confié.

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/sports/duvernay-tardif-veut-etre-une-source-dinspiration-pour-les-jeunes-video-ba9d58f61dd0112ac6f9e471c1d67719

 

Le contenu de votre assiette risque de changer avec le réchauffement climatique 

Nos comportements ont des impacts importants et, jusqu’à présent, la nature est de notre côté, mais il y a urgence d’agir, pour Catherine Potvin de l’Université McGill. « Jusqu’à présent, si nous, les humains, on réduit nos émissions, la nature va nous aider et elle va nettoyer, mais si on continue à pousser sur la nature et à réchauffer, la nature ne pourra plus le prendre et elle va se mettre à émettre; et là, c’est le point de non-retour. »

Radio-Canada

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1162174/changement-climatique-rechauffement-alimentation-assiette-agriculture-transport

 

Comment réussir à McGill!

Immigrant de l’Iran, un étudiant en droit de 4eannée a quelques secrets dans sa poche! Il dit tout à Droit-inc!

http://www.droit-inc.com/article24492-Comment-reussir-a-McGill

 

EMBA McGill-HEC Montréal : l’union de deux géants, 10 ans plus tard

Il y a 10 ans, l’Université McGill unissait ses forces avec celles de sa rivale francophone située de l’autre côté de la montagne, HEC Montréal, pour lancer un programme bilingue de maîtrise en administration des affaires pour cadres en exercice (EMBA). Le résultat ? La Presse a fait le point avec deux diplômés.

La Presse

https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/mba/201904/10/01-5221615-emba-mcgill-hec-montreal-lunion-de-deux-geants-10-ans-plus-tard.php

 

Metro annonce la retraite de François J. Coutu

François J. Coutu a occupé le poste de président et chef de la direction de 2007 à 2018. En plus d’être pharmacien de profession, le sexagénaire est titulaire d’un baccalauréat en administration de l’Université McGill et d’un baccalauréat en sciences pharmaceutiques de l’Université de Samford, en Alabama.

TVA

https://www.tvanouvelles.ca/2019/04/17/metro-annonce-la-retraite-de-francois-j-coutu

 

Marie-Josée Desrochers nommée présidente-directrice de la Place des Arts 

Marie-Josée Desrochers est titulaire d’une maîtrise en interprétation piano de l’Université de Montréal ainsi que d’une maîtrise en administration des affaires (EMBA) de McGill-HEC Montréal. Elle a œuvré au sein de l’Orchestre symphonique de Montréal pendant plus de vingt ans, chapeautant successivement les secteurs marketing-communication et artistique, puis agissant comme chef de l’exploitation les quatre dernières années.

Communiqué

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/marie-josee-desrochers-nommee-presidente-directrice-generale-de-la-place-des-arts-858844168.html

 

Le musée McCord sera agrandi

Le fait d’agrandir in situ évitera au musée un déménagement coûteux et lui permettra de continuer de bénéficier d’un emplacement de choix, près de l’Université McGill, au cœur du centre-ville et non loin d’une station de la future ligne du Réseau express métropolitain.

La Presse+, Le Devoir

http://plus.lapresse.ca/screens/3ecdc101-6b93-4ca0-a1a0-ec17796df049__7C___0.html

https://www.ledevoir.com/culture/553253/l-agrandissement-du-musee-mccord-se-fera-sur-l-emplacement-actuel

 

Étudier à l’étranger juste après le bac, une option qui tente de plus en plus de lycéens 

Alice Kreziak n’était même pas majeure quand elle a débarqué à Montréal à la rentrée 2018 pour suivre un bachelor en commerce de l’Université McGill.

Le Monde

https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/04/30/etudier-a-l-etranger-juste-apres-le-bac-une-option-qui-tente-de-plus-en-plus-de-lyceens_5456561_4401467.html

 

NDLR : Merci à l’équipe des Relations avec les médias du Bureau des communications et des relations externes pour son soutien!

Nouvelles et évènements

« Traduction féministe et inclusive : (se) rendre visible »

Lucile Crémier est doctorante en sémiologie avec concentration en études féministes à l’Université du Québec à Montréal. Dans une perspective matérialiste, féministe et sémiopragmatiste, sa thèse examine les dynamiques d’émergence et de normalisation du français inclusif et s’intéresse la co-construction de la langue et du genre à travers ce processus.

https://www.mcgill.ca/litterature/fr/channels/event/conference-de-lucile-cremier-traduction-feministe-et-inclusive-se-rendre-visible-293858

 

Soirée micro ouvert « Échos francos »

Dans le cadre de la Francofête, l’Organisation de la francophonie à McGill ainsi que le Collectif de poésie francophone de McGill ont organisé une soirée micro ouvert où les étudiants ont été invités à venir partager leur art : musique, poésie, slam, monologues, théâtre, etc. La soirée a eu beaucoup de succès et les participants ont su faire rayonner la francophonie mcgilloise.

https://www.facebook.com/events/684329295298771/

 

Colloque de l’ADELFIES

En mars dernier, l’Association des étudiants en langue et littérature françaises inscrits aux études supérieures de l’Université McGill (ADELFIES) a organisé la onzième édition de son colloque estudiantin : LUDIQUES. Quand la littérature se met en jeu. Programme aussi intéressant qu’original puisque la question du jeu textuel, sous toutes ses formes, était traitée. Traduction, jeux discursifs, détournement et narration interactive sont autant de procédés rendant la littérature ludique.

https://mcgill.ca/litterature/fr/channels/event/colloque-de-ladelfies-ludiques-quand-la-litterature-se-met-en-jeu-294744

 

Retraite littéraire

La première retraite de création littéraire du Département s’est tenue les 26, 27 et 28 avril 2019. Animé par l’écrivaine en résidence du DLTC, Catherine Leroux, et par les professeurs du profil « création » du Département, l’événement a permis à huit étudiants de niveau collégial et à quatre étudiants du premier cycle de prendre part à une série d’ateliers de rédaction et à une séance de lecture publique!

 

Prix littéraire Marc-Angenot

En avril 2019, le département des littératures de langue française, de traduction et de création a remis le prix Marc-Angenot à Élissa Kayal pour le volet création et à Cynthia Labonté pour le volet recherche. Ce concours vise à mettre en valeur et à développer la pensée critique et créatrice de jeunes Cégépiens qui se destinent à des études littéraires. Les lauréates ont eu la chance de participer à une retraite d’écriture, à la fin du mois d’avril, avec l’écrivaine en résidence, Catherine Leroux.

https://www.mcgill.ca/litterature/fr/channels/news/recipiendaires-du-prix-litteraire-marc-angenot-296945

 

Reprendre du poil de la bête

Le 13 mai dernier, la revue Lieu commun lançait son treizième numéro. Revue de création et d’essai du Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill, Lieu commun est née d’une volonté d’interroger les locutions figées de nos discours au sein d’un espace matériel commun voué au travail de la langue sous toutes ses formes. Elle se veut en quelque sorte le lieu commun de tous les types de discours sur les lieux communs de nos discours.

https://www.facebook.com/events/2167676046635302/

 

Sorties culturelles dans la communauté

Dans le cadre du projet Expériences, le Centre d’enseignement du français de McGill organise, chaque session, des sorties culturelles afin de faire découvrir la ville de Montréal, en français, à leurs étudiants allophones. Les sessions d’hiver et de printemps n’ont pas dérogé à la règle puisque les étudiants ont pu observer les murales du Plateau, aller à la cabane à sucre, visiter le parc Jean-Drapeau ou encore déguster les spécialités locales du marché Jean-Talon.

https://mcgill.ca/flc/fr/vie-au-cef/activites-etudiantes/serie-decouvrez-montreal-en-francais

 

La grande traversée

Réuni le 3 mai dernier pour une séance d’information au Pavillon Brown, un groupe d’étudiants internationaux se préparait en vue d’un départ imminent pour un séjour cent pour cent francophone au Royaume du Saguenay.

En tout, 140 étudiants internationaux inscrits en génie et en arts ont soumis leur candidature au programme Explore cette année. De ce nombre, trente-six ont été retenus pour un stage à l’École de langue française et de culture québécoise (ELFCQ) de l’Université du Québec à Chicoutimi.

https://reporter.mcgill.ca/la-grande-traversee/

 

Les subtilités du langage et ses mystères

Analyser et comprendre ces indices subtils est une tâche complexe pour le cerveau qui implique de nombreux mécanismes de perception, de cognition, et d’empathie. Quels sont ces mécanismes, et quels facteurs sociaux et culturels peuvent altérer ce processus? C’est ce que vous propose, dans le cadre du festival Une pinte de science, Maël Mauchand, doctorant en neurosciences à l’Université McGill.

https://pintofscience.ca/event/les-subtilits-du-langage-et-ses-mystres

 

La place des femmes françaises au XIXe siècle

La bibliothèque de McGill vous offre, jusqu’en juin, cette exposition, qui met en valeur plusieurs chansons tirées de sa collection de musique en feuilles publiées en France au XIXe siècle, et qui explore aussi le travail des femmes et le regard porté sur celles-ci dans la musique populaire au XIXe siècle.

https://www.mcgill.ca/library/channels/event/exhibition-women-work-and-song-nineteenth-century-france-291043

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