L’été semble enfin pointer le bout de son nez et incarne pour nous la saison des diplômé.e.s. Le French side a eu la chance de recevoir les témoignages de francophones et francophiles mcgillois.e.s partageant leur expérience dans notre université ainsi que ce qu’elle leur a apporté durant leur cheminement académique. Découvrons ensemble ces visages fraichement diplômés!
« McGill m’a permis de me préparer pour ce marché du travail. »
Nom : Giulia Lato
Faculté / École : Faculté des sciences de l’Éducation
Programme : Enseignement au préscolaire et au primaire : Concentration en pédagogie de l’immersion française
« Je savais toujours que je voulais devenir enseignante au primaire, alors mon choix de faculté à McGill était facile, mais je ne pensais pas que j’enseignerais le français aux enfants. C’est justement ce que je fais aujourd’hui comme enseignante, et c’est grâce au programme unique de McGill que j’ai pu le faire. J’ai été transférée dans le programme de pédagogie de l’immersion française juste après le début de mon baccalauréat, et c’était une des meilleures décisions que j’ai prises à l’université. Je savais que ce programme me donnerait des qualifications additionnelles et qu’il m’aiderait à développer des compétences à enseigner en français : des compétences inestimables pour ceux qui désirent enseigner au Québec. Les écoles francophones continuent à grandir et les écoles anglophones sont toujours à la recherche de bons enseignants formés dans la pédagogie de l’enseignement du français. McGill m’a permis de me préparer pour ce marché du travail en offrant cette concentration en français. Ce fut une expérience très positive et bénéfique pour ma carrière! »
« La Faculté m’a accueillie à bras ouverts et m’a réellement permis de m’épanouir entourée d’étudiants exceptionnels. »
Nom : Marie-Laure Saliah-Linteau
Faculté / École : Faculté de droit de l’Université McGill
Programme : Baccalauréat en Droit Civil et en Common Law (B.C.L/L.L.B) avec Majeure en Développement International et Droits Humains
« C’est à l’encontre des recommandations obtenues à l’époque de mes demandes d’admissions universitaires que j’ai tout misé sur le programme de droit transsystémique de la faculté de droit de l’Université McGill. Ma détermination et peut-être aussi un peu de chance m’ont valu une admission dans ce programme de droit unique au monde. J’ai entamé mon baccalauréat en droit en 2015 avec beaucoup d’appréhension ayant l’anglais pour langue seconde; je pensais que j’allais peiner à y faire ma place en tant que Nigéro-Canadienne francophone. Je ne pouvais pas plus me tromper! La Faculté m’a accueillie à bras ouverts et m’a réellement permis de m’épanouir entourée d’étudiants exceptionnels, d’origines et de parcours diversifiés, ainsi que de professeurs dévoués.
Dès ma première année, je me suis impliquée dans la Black Law Students’Association. Par la suite, je me suis jointe au groupe de bénévoles de la Clinique juridique de même que celui d’Avocats sans frontières pour lequel nous avons organisé plusieurs activités de financement de même que le colloque annuel interfacultaire de 2018. J’ai également été élue représentante des étudiants au Conseil facultaire. Par ailleurs, la flexibilité du programme m’a permis d’entreprendre une majeure en droit international pour laquelle j’ai effectué un stage à la Commission nationale des droits humains au Niger. Toutes ces expériences et bien d’autres événements marquants de mon parcours m’ont permis de grandir et de développer un sentiment d’appartenance qui n’a pas son égal avec la faculté de droit de l’Université McGill et j’en remercie tous ceux qui ont croisé mon chemin! »
« Ce furent trois années d’opportunités et de découvertes, qui m’ont donné la chance de côtoyer des gens de divers milieux et intérêts, mais aussi de m’épanouir et de trouver ma voie. »
Nom : Camille Sénégas
Faculté / École : Faculté des arts
Nom du programme : Sciences politiques et développement international
« C’est à la fin de mon baccalauréat en science politique et développement international à McGill que je commence tout juste à comprendre la valeur de toutes les expériences que j’y ai vécues. Ayant préalablement complété mon éducation entièrement en français du primaire jusqu’au CÉGEP, étudier en anglais à McGill représentait tout un défi. Mais c’est justement ce défi qui m’a poussée à faire le meilleur de mon expérience à McGill. Ce furent trois années d’opportunités et de découvertes, qui m’ont donné la chance de côtoyer des gens de divers milieux et intérêts, mais aussi de m’épanouir et de trouver ma voie. »
« Le programme de médecine à McGill m’a ouvert toutes les portes et je serai toujours fier d’y avoir passé cinq années tellement formatrices et enrichissantes. »
Nom : Philippe-Antoine Bilodeau
Faculté / École : Médecine
Nom du programme : MDCM
« Après un diplôme en Sciences, lettres et Arts au Cégep de Sainte-Foy, je suis entré au doctorat en médecine à l’Université McGill en 2015. L’opportunité d’étudier en anglais dans une université reconnue mondialement était particulièrement attrayante, et vivre dans une ville aussi dynamique, multiculturelle et riche que Montréal est incomparable.
Au cours de mon doctorat, je me suis impliqué en éducation médicale, fondant le Comité d’éducation médicale et travaillant de concert avec la Faculté pour développer un partenariat en gouvernance éducationnelle. J’ai également fait de la recherche en neurobiologie cellulaire dans le laboratoire du Dr. Jack Antel, m’intéressant particulièrement aux cellules gliales et à leur rôle dans la sclérose en plaques.
En juin, je me dirigerai vers Boston, où j’entamerai ma résidence en neurologie à l’Université Harvard, tout en travaillant comme médecin résident au Massachusetts General Hospital et Brigham and Women’s Hospital. Le programme de médecine à McGill m’a ouvert toutes les portes et je serai toujours fier d’y avoir passé cinq années tellement formatrices et enrichissantes. »
« McGill est une grande famille où tous ces membres se soutiennent, s’entraident, se respectent et s’aident mutuellement à devenir la meilleure version de soi possible. »
Nom : Cassandra Veilleux
Faculté / École : École de sciences infirmières Ingram
Programme : MSc (A) Direct-Entry en sciences infirmières
« Suite à un baccalauréat en psychologie à l’Université McGill, j’ai décidé de changer de branche d’étude et j’ai poursuivi mes études en sciences infirmières. Ce programme de maîtrise s’avère être unique au Canada puisqu’il permet d’y accéder à des étudiants ayant complété un BSc aux études supérieures en sciences infirmières, à condition bien sûr de réussir une propédeutique.
Après six années passées au sein de cette université, je suis fière de faire partie de la grande famille McGilloise. L’université anglophone n’était peut-être pas dans ma mire à la sortie du CÉGEP, mais je ne regrette en rien mon choix. À l’inverse, je recommande fortement cette université à tout francophone incertain de son niveau de confort dans la langue de Shakespeare. McGill est une grande famille où tous ses membres se soutiennent, s’entraident, se respectent et s’aident mutuellement à devenir la meilleure version de soi possible. »
« Sur le point d’être diplômée, je ressors munie de connaissances et de projets en herbe que je continuerai à cultiver. »
Nom: Mackenzie Jayne Bleho
Faculté / École: Arts
Programme: Baccalauréat en arts – Spécialisation double en Langue et littérature françaises – études et pratiques littéraires et en Canadian Studies
« En tant qu’étudiante bilingue voulant profiter de mes études universitaires afin de parfaire mes deux langues, j’étais ravie d’apprendre que McGill offrait une formation en littérature abritée dans un département entièrement francophone. Lors de ma rentrée au DLLF (l’actuel DLTC), j’ai découvert un microcosme au sein de l’univers mcgillois qui est rapidement devenu un second foyer et une aire de recherche des plus accueillantes. D’après mon expérience, le corps professoral se démarque tout particulièrement par son ouverture aux propositions de ses étudiants ; une aficionado des thèses inventives, je me suis amusée tout au long de mon bac. à chercher des manières nouvelles de lire les œuvres au programme et mes tentatives n’ont reçu que l’encouragement et l’enthousiasme des professeurs et de mes pairs. Sur le point d’être diplômée, je ressors munie de connaissances et de projets en herbe que je continuerai à cultiver. Lorsqu’ils porteront leurs fruits, une part du mérite reviendra certes à cet atelier que j’ai habité pendant trois ans et aux personnes que j’y ai côtoyées. »